Alain Madelin trop libéral

Alain Madelin © Parlement européen

Ses frères libéraux et ses cousins centristes avaient choisi de soutenir Balladur. Alain Madelin sera, en 1995, l'un des seuls de l'UDF à rejoindre Jacques Chirac. L'ancien ministre de l'Industrie et des Entreprises sera, dès la victoire, propulsé au ministère de l'Economie. Mais pour peu de temps. Pendant l'été, ses positions très libérales créent des remous. Et cette fois, ce n'est pas un scandale judiciaire mais bien politique qui provoque la démission d'un ministre de la République.


Dans un contexte tendu

Au printemps 1995, Alain Madelin préconise déjà de réduire les dépenses publiques, d'aligner le système de retraites du public sur celui du privé, il dénonce dans les médias un RMI et un Smic qui n'encouragent pas la reprise du travail... Il provoque alors un tollé chez les syndicats, mais persiste et prône la fin des régimes spéciaux dans une ultime interview radiophonique. Une provocation dans un contexte social tendu et au milieu de sondages moroses (cf. supra) que ne tolèreront pas Alain Juppé et Jacques Chirac. Alain Madelin démissionne le 25 août 1995. Le "Plan Juppé" sur les retraites suivra à l'automne, provoquant le plus important mouvement social depuis 1968.

Ses frères libéraux et ses cousins centristes avaient choisi de soutenir Balladur. Alain Madelin sera, en 1995, l'un des seuls de l'UDF à rejoindre Jacques Chirac. L'ancien ministre de l'Industrie et des Entreprises sera, dès la victoire, propulsé au ministère de l'Economie. Mais pour peu de temps. Pendant l'été, ses positions très libérales créent des remous. Et cette fois, ce n'est pas un scandale judiciaire mais bien politique qui provoque la démission d'un ministre de la République.Dans un contexte tendu Au printemps 1995, Alain Madelin préconise déjà de réduire les dépenses publiques, d'aligner le système de retraites du public sur celui du privé, il dénonce dans les médias un RMI et un Smic qui n'encouragent pas la reprise du travail... Il provoque alors un tollé chez les syndicats, mais persiste et prône la fin des régimes spéciaux dans une ultime interview radiophonique. Une provocation dans un contexte social tendu et au milieu de sondages moroses (cf. supra) que ne tolèreront pas Alain Juppé et Jacques Chirac. Alain Madelin démissionne le 25 août 1995. Le "Plan Juppé" sur les retraites suivra à l'automne, provoquant le plus important mouvement social depuis 1968.
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