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Les municipales 2014, qui se déroulent les 23 et 30 mars 2014, restent avant tout des élections locales, mais elles constituent aussi un enjeu politique à l'échelle nationale, à un moment où l'exécutif est au plus bas dans les sondages. Vivement critiqué, le duo Hollande-Ayrault pourrait d'ailleurs opérer un remaniement après les élections. Et les résultats des municipales seront certainement un facteur important de sélection des ministres, à l'heure de bâtir un gouvernement "de combat", resserré, pour tenter de relancer l'économie du pays, l'emploi, mais aussi convaincre les Français du bien fondé de sa politique.

En attendant, les estimations nationales donnent un avantage très net à la droite dans son ensemble. Sans parler de "vague bleue", la majorité des sondages pronostiquent un basculement de l'électorat par rapport aux dernières échéances électorales, bien qu'il soit difficile de résumer en quelques chiffres nationaux une élection divisée en plus de 36 000 scrutins sur le territoire. Un chiffre à retenir : 62 % des Français voteront avant tout sur des critères locaux. Il y a donc fort à parier que l'étiquette politique ne sera que secondaire dans leur choix. ce qui explique sans doute aujourd'hui, qu'au cas par cas, de nombreux fiefs socialistes ne semblent pas sur le point de basculer à droite.

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