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Les phrases polémiques de Jean-Marie Le Pen

En 1979, dans un ouvrage intitulé "La droite aujourd'hui": "Il faut qu'il y ait une autorité, et nous pensons que l'autorité la plus qualifiée dans un ménage est celle de l'homme."

Le 6 mai 1987, sur Antenne 2 : "Les sidaïques en perspirant du virus par tous les pores, mettent en cause l'équilibre de la nation [...]. Le sidaïque est contagieux par sa transpiration, sa salive, son contact. C'est une espèce de lépreux."

Le 13 septembre 1987, sur RTL : "Je me pose un certain nombre de questions. Je ne dis pas que les chambres à gaz n'ont pas existé. Je n'ai pas pu, moi-même, en voir. Je n'ai pas étudié spécialement la question. Mais je crois que c'est un point de détail de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale."

Le 2 septembre 1988, au Cap-d'Agde : Monsieur Durafour et Dumoulin, obscur ministre de l'ouverture dans laquelle il a d'ailleurs immédiatement disparu, a déclaré : nous devons nous allier aux élections municipales, y compris avec le Parti communiste, car le PCF, lui, perd des voix tandis que l'extrême droite ne cesse d'en gagner... M. Durafour-crématoire, merci de cet aveu."

Le 11 août 1989, dans le magazine Présent : "Les grandes internationales, comme l'internationale juive, jouent un rôle non négligeable dans la création d'un esprit antinational."

Le 9 mai 1990, dans "L'Heure de vérité"sur Antenne 2 : "Que les juifs aient beaucoup de pouvoir dans la presse, comme les Bretons en ont dans la marine et les Corses dans les douanes, ca ne me parait pas discutable."

Le 20 mars 1996, dans Le Parisien, aux femmes au sujet de l'avortement : "L'affirmation que votre corps vous appartient est tout à fait dérisoire. Il appartient à la vie et aussi, en partie, à la nation."

Le 1er mai 1996, à Paris, sur l'immigration : "Ce phénomène angoissant nous impose ses coutumes, ses mœurs, sa religion et nous vole nos âmes [...]. La marée de l'immigration va nous submerger après nous avoir ruinés."

Le 23 juin 1996, à Saint-Gilles : "Je trouve artificiel de faire venir des joueurs de l'étranger et de les baptiser équipe de France [...]. La plupart des joueurs français ne savent pas ou ne veulent pas chanter "la Marseillaise"[...]. Je constate que la plupart d'entre eux restent bouche bée, quelques fois mêmes, pour certains, le visage hostile."

Le 9 septembre 1996, sur Europe 1 : "Oui, je crois en l'inégalité des races [...]. Aux Jeux olympiques, il y a une évidente inégalité entre la race noire et la race blanche, c'est un fait. Je constate que les races sont inégales. C'est une banalité."

Le 15 avril 2007, dans Le Parisien, au sujet de Nicolas Sarkozy : "Le fait d'avoir trois grands-parents étrangers n'est pas ce qui vous qualifie le plus pour cette fonction exceptionnelle."(expression exacte de la loi sur le statut des juifs de 1940).

En avril 2008, dans le magazine Bretons, au sujet du "détail de l'histoire": "C'est le sujet qui est important, je crois. J'aurais parlé, même de très loin, du génocide vendéen, personne n'aurait été choqué [...]. J'ai échoué car j'ai osé toucher au tabou de la Shoah. Les juifs m'ont harcelé et marginalisé."

Le 16 janvier 2011, à Tours, au sujet d'un journaliste agressé au Congrès du FN : "Il a cru bon de dire qu'il était juif et que c'est pour cette raison qu'on l'avait expulsé. Ce qui ne se voyait ni sur sa carte ni, si j'ose dire, sur son nez..."