Les pires dérapages des candidats FN aux départementales

Les pires dérapages des candidats FN aux départementales Ils sont les boulets de Marine Le Pen. A quelques semaines des élections départementales, les dérapages et les provocations se multiplient chez les candidats investis par le Front national. Propos xénophobes, racistes, homophobes... Voici les pires provocations des candidats du FN.

Le Front national et le Rassemblement Bleu Marine ont réussi à investir des candidats dans 95 % des cantons français pour ces élections départementales. Un taux de couverture considérable, qu'aucune autre formation politique n'a atteint pour ce scrutin. La stratégie du FN pour ces échéances semble assez claire : avec près de 30 % d'intention de votes à l'échelle nationale, présenter un candidat, même peu connu ou peu implanté localement, est presque une garantie pour le FN de réaliser une performance électorale. Résultat : le parti de Marine Le Pen présente 7648 candidats en France. Mais force est de constater que le Front national ne peut compter sur tous ses candidtas investis pour donner une image sérieuse et disciplinée du parti, ce qui serait pourtant une garantie pour la "dédiabolisation" entamée en 2008. Entre propos racistes, homophobes, xénophobes ou antisémites, les dérapages se sont multipliés, sans être toujours sanctionnés. Découvrez les pires dérapages des candidats FN en cliquant sur l'image ci-dessous.

Le Front national avait pourtant tenté de se prémunir contre les polémiques qui avaient déjà émaillé les municipales 2014. En septembre, une note interne invitait les responsables locaux à "présenter des candidats sérieux et implantés". Au siège du FN, à Nanterre, deux permanents ont été affectés à la vérification des profils des candidats sur les réseaux sociaux. Mais des dizaines de candidats FN, auteurs de comportements controversés, ont été épinglés, le plus souvent par la presse locale, ou encore par le site L'Entente. Cette plateforme indépendante a été créée, selon ses auteurs, dans le but "d’observer le FN d’une manière nouvelle, en présentant l’ensemble des informations connues sur le parti". Dans la majorité des cas, les candidats ont été exclus du FN et ont perdu leur investiture. La cloture des candidatures officielles ayant eu lieu le 17 février, le Front national reste néanmoins impuissant face aux derniers scandales. Il ne peut plus désormais retirer une candidature en préfecture. Victime d'un recrutement "généreux" et, sans doute, d'une forme de précipitation.