Fabius à la manoeuvre en coulisses
                                                                                                                                                                
                                                                                        
                    
                         
                        
Défaite interdite. La gauche n'a pas le droit de perdre la Seine-Maritime à l'issue des élections départementales. Déjà, parce que c'est la terre électorale du chef de la diplomatie française, Laurent Fabius. Et, surtout, parce que le département abrite le gros de la population de la région Haute-Normandie (environ les deux-tiers). Bref, c'est un gros morceau à haute valeur symbolique. Actuellement, la gauche jouit d'une confortable majorité de 45 sièges sur 69. Son président, Nicolas Rouly, qui brigue un nouveau mandant, aborde l'échéance avec une sérénité relative, puisqu'il s'estime "raisonnablement confiant".
Les résultats des départementales en Seine-Maritime devraient profiter à la gauche mais la droite est en embuscade. Et se montre particulièrement mordante avec ses adversaires socialistes. Pour tenter de rallier les électeurs à sa cause, le jeune chef de file UDI, Pascal Martin, 35 ans, rappelle par exemple sans relâche le poids de l'endettement dans le département. Des arguments auxquels pourraient être sensibles les électeurs, notamment dans les bureaux de vote du Havre, principale ville du département.
 
            
                            
        
    
    
 
            