Elections régionales : la fuite continue à EELV
De nouveaux cadres quittent le parti écologiste, mécontents de la stratégie adoptée pour les élections régionales 2015.
Le supplice continue pour Emmanuelle Cosse. La vague de départs à EELV en général et sur la liste de sa secrétaire nationale pour les régionales 2015 en Ile-de-France en particulier, s’est enrichie d’un nom au aujourd’hui. Alors que les militants franciliens ont voté à 70 % pour une liste " autonome " lors d’un vote interne ce mercredi (autrement dit, ni alliance avec le PS, ni alliance avec le Front de gauche), Laure Lechatellier, tête de liste des Hauts-de-Seine et vice-présidente sortante du conseil régional, claque la porte. Elle suit Christophe Rossignol, qui était candidat en quatrième position sur la liste à Paris, et dénonce à son tour la dérive " gauchiste " du parti. Selon l’Opinion, l’Ile-de-France est une des têtes de pont d’écologistes !, le nouveau parti de Jean-Vincent Placé et François de Rugy. L’Opinion révèle que les deux démissionnaires d’EELV espèrent débaucher entre 12 et 15 membres de la liste conduite par Emmanuelle Cosse.
Les écologistes rassemblés derrière François de Rugy et Jean-Vincent Placé devraient en tout cas présenter des candidats dans toute la France pour les élections régionales. Le député de Loire-Atlantique, fondateur du nouveau parti "écologistes !" l'a annoncé hier matin dans #DirectPolitique (Linternaute.com, Ouest-France, 20 Minutes) : "Je suis surpris par toutes les personnes qui nous contactent. [...] Je crois que nous arriverons à avoir des candidats dans toutes les régions de France" a-t-il lancé, confiant. Cela signifie qu'il y aura un ou plusieurs membres du nouveau parti de François de Rugy et de Jean-Vincent Placé dans une liste adversaire à celle d'Emmanuelle Cosse, patronne d'EELV et candidate en Ile-de-France.
- ET AUSSI EN BREF - La liste emmenée par Emmanuelle Cosse lancera sa campagne en Ile-de-France avec pas mal de retard le 23 septembre.
- Bretagne : nouvelle incertitude sur la candidature de Jean-Yves Le Drian. Alors qu’il devait rester au gouvernement jusqu’en décembre puis revenir dans sa région, le ministre de la Défense pourrait être contraint à rester à paris jusqu’à la fin du quinquennat. La faute à la guerre contre Daesh qui s’intensifie.