Nadine Morano ne peut plus voir Nicolas Sarkozy en peinture, et en photo non plus
[Mis à jour le 09 novembre 2015 à 11h12] Nadine Morano n'arrive pas à diriger le retrait de son investiture Les Républicains pour les régionales en Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne (ALCA) suite à ses propos de la France, "pays de race blanche". Et elle l'a encore fait savoir ce lundi matin sur BFMTV et RMC. La députée européenne a en effet avoué avoir "réorganisé la décoration" de sa permanence à Toul. Comprenez qu'elle a en réalité enlevé toutes les photos de Nicolas Sarkozy, le président du parti. Un geste anecdotique mais qui témoigne de l'état des relations entre l'ancien président et Nadine Morano.
Morano confie à demi-mot avoir enlevé des photos de Sarkozy ds ses bureaux: "J'ai réorganisé la déco" #BourdinDirect pic.twitter.com/3qxslyWM5T
— RMC (@RMCinfo) 9 Novembre 2015
D'autant que selon L'Express, ce ne serait pas le seul changement que Nadine Morano aurait fait dans son bureau. La députée européenne aurait en effet encadré et accroché au mur la lettre de soutien que lui a adressée Brigitte Bardot. L'actrice s'était en effet dit "scandalisée" par la polémique et "fière" de Nadine Morano. Cette lettre devrait prender place aux côtés d'une photo d'elle posant avec Claudia Cardinale et d'une autre où elle s'affiche avec Alain Delon. Ce dernier lui a d'ailleurs lui aussi apporté son soutien et lui avait tiré son chapeau.
Interrogée par Jean-Jacques Bourdin, Nadine Morano a également déclaré avoir "mal vécu" son éviction de la campagne des élections régionales. Elle juge la décision de Nicolas Sarkozy "grotesque" et trouve même "incohérent" qu'on ne l'ait pas simplement exclue du parti. Ce n'est pas la seule critique qu'a adressée la députée européenne au chef des Républicains. Nadine Morano a également déploré la politique d'immigration qu'il a menée lorsqu'il était au pouvoir. "J'avais dit à Nicolas Sarkozy que supprimer le ministère de l'Immigration, après avoir cédé aux centristes était une erreur", a-t-elle affirmé lundi, estimant qu'aujourd'hui "il aurait pris tout son sens".
EN VIDEO - Nadine Morano refuse de s'excuser et perd son investiture pour les régionales