Les propositions de Valérie Pécresse sur la sécurité en Ile-de-France ne font pas l'unanimité
Ce week-end les propositions de Valérie Pécresse sur la sécurité en Ile-de-France ont été particulièrement commentées.
Parmi les mesures fortes : la mise en place de tests de dépistage salivaire obligatoire pour détecter, chez les lycéens, la consommation de cannabis. Ce contrôle serait réalisé dans les 470 lycées franciliens, avec la nomination d'un "référent addiction" en charge de sensibiliser les élèves et de prévenir leurs parents, selon les propositions de la tête de liste LR-UDI aux élections régionales en Ile-de-France jeudi dans le Parisien. De quoi faire réagir le monde enseignant qui dénonce une mesure répressive et sécuritaire. L’Union nationale lycéenne craint notamment une fractures entre les élèves et les profs. L'Unsa dénonce une "surenchère populiste". Certains membres de l'Education nationale, dont des proviseurs évoquent un dispositif impossible à appliquer sur le terrain et sujet à caution d'un point de vue juridique (lire dans notre page sur les régionales en Ile-de-France).
- ET AUSSI EN BREF - Invité de C Politiquesur France 5, Jean-Christophe Cambadélis a tenté de dédramatiser la possibilité de voir le FN rafler une ou plusieurs régions en décembre. Selon le patron du PS, "les électeurs ne donneront pas les clés des régions au FN" car selon lui "70% ne veulent pas que le FN dirige leur région".
- Invité quant à lui de BFM et du Parisien ce dimanche, le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde a ouvertement accusé son homologue du PS Jean-Christophe Cambadélis de vouloir, par ces déclarations, faire gagner le FN (lire sur le site du Parisien).
- Invitée du 12/13 Dimanche sur France 3 Ségolène Royal a refuser de livrer son point de vue sur un éventuel front républicain, estimant que les "stratégies électorales se mettent en place au soir du premier tour".
- Florian Philippot est donné pour la première fois en tête au premier tour des élections régionales en Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine, avec 32% des voix, contre 30% pour Philippe Richert (LR-UDI) et 19% pour Jean-Pierre Masseret (PS-PRG), par un sondage Odoxa Le Parisien-Dimanche et BFMTV.