En Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes : Virginie Calmels, cible de toutes les attaques
France Bleu organisait hier un débat entre les cinq principales têtes de liste aux élections régionales en Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes.
Les candidats de gauche ont choisi d'attaquer frontalement Virginie Calmels lors du débat organisé par France Bleu hier entre les cinq principales têtes de liste aux régionales 2015 en Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes. Ainsi, Alain Rousset, en chute libre dans les sondages, a accusé la candidate de la droite et du centre de préparer "un vaste plan social". "Comment peut-on accompagner le territoire en faisant un plan social de 500 personnes dans le personnel de la région ?", a demandé le socialiste. "Je pense que Mme Calmels n'a pas du tout compris ce qu'était un conseil régional", a-t-il ajouté. Olivier Dartignolles, candidat du Front de Gauche s'est lui attaqué à ce qui est presque devenu un slogan de Virginie Calmels, à savoir se présenter comme "la dame de faire". Pour lui, elle est "envoûtée par Margaret Tatcher". Virginie Calmels s'est donc justifiée face à ses adversaires, arguant que son "projet n'est absolument pas de diminuer de 500 millions les services publics". "Nous fusionnons trois régions (…), il ne faudra pas remplacer les fonctionnaires qui partent à la retraite", a-t-elle affirmé.
- ET AUSSI – Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, s'est déplacé lundi soir à Bordeaux pour soutenir Alain Rousset lors de son unique meeting avant le 1er tour des élections régionales. "Quand on a un grand président, on le garde", a lancé le ministre après avoir été accueilli par une standing ovation. La présence de Bernard Cazeneuve a toutefois étonné certains alors que la COP21 se déroule sous haute sécurité et que l'état d'urgence est en vigueur.
Bernard Cazeneuve en campagne en Aquitaine en plein débat budgétaire sur la Sécurité. Il y aurait il le feu? @AvecCalmels
— Jean-Pierre Raffarin (@jpraffarin) 30 Novembre 2015