Thierry Solère essaye de dire du bien de Claude Guéant

Thierry Solère essaye de dire du bien de Claude Guéant Poussé sur le plateau de .pol à dire du bien de Claude Guéant durant une minute, Thierry Solère a bien tenté de relever le défi… Mais n'a pas pu s'empêcher de le critiquer après trente secondes.

On connaît la rivalité qu'entretiennent Thierry Solère et Claude Guéant depuis plusieurs années. Le premier estime que le second a été parachuté dans sa circonscription lors des législatives de 2012. Thierry Solère, aujourd'hui président du comité d'organisation de la primaire de la droite, a préféré alors être exclu de l'UMP pour faire campagne contre lui, et remporter du même coup le mandat. Sur le plateau de .pol, la webémission de Linternaute.com, le Huffington Post, le JDD et le Lab, nous avons demandé au député des Hauts-de-Seine de dire durant une minute du bien de son ancien rival. Et la tâche n'a pas été facile.

"Thierry Solère dit du bien de Claude Guénat"

Thierry Solère a commencé par rappeler les victoires passées de Claude Guéant. "Ça a été un très grand préfet. Dans tous les endroits où il est passé, il a laissé le souvenir de quelqu'un de très précis qui travaillait en harmonie avec tous les services de l'Etat, avec une vraie autorité, mais également avec les élus locaux", commence-t-il par affirmer. "Ensuite, il a accompagné Nicolas Sarkozy, il a été le directeur de sa campagne présidentielle en 2007. Il a été un bon directeur de campagne puisque Nicolas Sarkozy a gagné".

Mais au bout de trente secondes, le ton change et Thierry Solère ne peut s'empêcher d'émettre des critiques sur Claude Guéant. D'abord sur le choix de le nommer ministre de l'Intérieur : "je pense que c'est une erreur de mettre un militaire ministre de la Défense ou un préfet ministre de l'Intérieur", dit-il tout en précisant qu'il s'agit d'un "sentiment très personnel qui n'est pas contre Claude Guéant". Enfin, Thierry Solère aborde la candidature de Claude Guéant aux législatives de 2012. "Il s'est parachuté chez moi, dans ma ville de Boulogne-Billancourt, considérant que maintenant qu'il n'était plus au gouvernement on allait lui offrir une place de député", rappelle-t-il. "En démocratie, on n'achète pas les places de député".