François Asselineau : "Je serai candidat aux législatives, je vais mouiller la chemise"
Voilà une mise en situation qui ne lui est pas proposée très souvent : crédité d'1% d'intentions de vote dans les sondages pour la présidentielle, François Asselineau a eu l'occasion, dans .pol (Linternaute.com, le LabEurope1, le Huff et le JDD) de se projeter, l'espace de quelques minutes, dans les habits du président de la République. A quoi ressemblerait les "100 jours" du candidat de l'UPR s'il accédait à l'Elysée ? "La première chose que je ferai ? Je ferai ce qu'a fait Mme Theresa May il y a quelques jours, un acte historique, j'annoncerai que je mets en oeuvre l'article 50 du traité de l'Union européenne pour sortir de l'UE. Deuxième chose que je ferai, j'écrirai une lettre au gouvernement des Etats-Unis pour sortir de l'OTAN".
Jusque là, rien d'étonnant, puisque ces deux mesures sont au coeur de son programme. Mais le président de l'UPR ajoute : "Troisième mesure : je mettrai un terme immédiat aux fusions forcées de communes". Et de formuler une autre promesse de campagne, plus singulière : "Quatrième mesure, je prendrai une mesure de nature symbolique pour montrer que la France redevient la terre des libertés, j'accorderai l'asile politique à Snowden et à Assange".
L'extrait en vidéo
"Je vais mouiller la chemise"
Reste que "le candidat du Frexit", comme il aime s'appeler, semble lucide sur son résultat à la présidentielle et ses chances d'accéder aux plus hautes fonctions. Il anticipe déjà d'autres combats politique. "Si je ne suis pas élu, je serai candidat aux élections législatives", dit-il dans .pol, confiant par ailleurs qu'il ne sait pas encore quelle circonscription il choisira. Et s'il compte mener une nouvelle campagne, il espère approcher les 577 candidatures UPR. D'ailleurs, François Asselineau est persuadé que son rôle de président de parti l'oblige : "Si d'aventure je n'étais pas élu président, je vais mouiller la chemise. Parce que c'est le devoir du patron, d'être avec ses troupes, d'aller au charbon pour les législatives !". Et d'ajouter, à l'adresse du leader d'En Marche! : "Il y a un truc que j'ai trouvé extrêmement choquant, c'est Monsieur Macron qui dit qu'il ne sera pas candidat aux législatives s'il n'est pas élu. Je trouve que c'est d'un mépris pour tous les gens qui se mobilisent pour lui - il y en a pas peut-être pas tant que ça d'ailleurs...".