Briser les règles

"Une force qui va" © Lefteris Papaulakis / 123RF
Interrogé par Philippe Besson, Emmanuel Macron fait très vite référence à la littérature et au théâtre, comme pour se mettre en abîme dans le rôle de celui qui cassera les codes.
"Ensuite, il revient à son entreprise : 'C’est Hernani [le personnage éponyme d'une pièce de Victor Hugo, un noble banni, romantique et maudit, qui veut se venger du meurtrier de son père, ndlr]. Une force qui va.' Je lui fais remarquer que cela ferait un bon titre pour le livre qu’il doit publier dans quelques semaines. Il sourit [...]. (Je retiens cette référence – Hernani –, me souvenant que, dans la préface de la pièce de théâtre, Victor Hugo expose qu'il convient de briser les règles du théâtre classique et d'affirmer l'ambition esthétique de la nouvelle génération, le romantisme. Il demande aussi qu'on s'adresse au public, donc au peuple, le seul habilité à assurer aux œuvres leur postérité. Tout est là."
Interrogé par Philippe Besson, Emmanuel Macron fait très vite référence à la littérature et au théâtre, comme pour se mettre en abîme dans le rôle de celui qui cassera les codes. "Ensuite, il revient à son entreprise : 'C’est Hernani [le personnage éponyme d'une pièce de Victor Hugo, un noble banni, romantique et maudit, qui veut se venger du meurtrier de son père, ndlr]. Une force qui va.' Je lui fais remarquer que cela ferait un bon titre pour le livre qu’il doit publier dans quelques semaines. Il sourit [...]. (Je retiens cette référence – Hernani –, me souvenant que, dans la préface de la pièce de théâtre, Victor Hugo expose qu'il convient de briser les règles du théâtre classique et d'affirmer l'ambition esthétique de la nouvelle génération, le romantisme. Il demande aussi qu'on s'adresse au public, donc au peuple, le seul habilité à assurer aux œuvres leur postérité. Tout est là."
© Lefteris Papaulakis / 123RF