Résultat du PS aux municipales : un rebond pour les socialistes ?
C'est peu de dire que le PS a perdu de sa superbe depuis 2012. Lors des élections municipales de 2014, déjà, la "vague bleue" qui avait fait passer de nombreuses municipalités de la gauche vers la droite avait était une épreuve pour le PS. La dure réalité des élections intermédiaires analysait-on alors à l'Elysée et à Matignon, où les socialistes étaient locataires. Cette année, force est de constater que le bilan de 2014 est regardé avec envie : "Si seulement les socialistes pouvaient conserver le même nombre de sièges de conseillers municipaux !", clame-t-on dans les rangs des militants. Il faut dire que le PS, qui s'est durablement abîmé lors de la dernière présidentielle, a du mal à sortir la tête de l'eau et à s'enthousiasme pour un scrutin. Les municipales seront-elles les élections du nouveau souffle ?
Les socialistes ne sont pas vraiment en très bonne posture, mais pourraient bien enregistrer des scores nettement supérieurs à ceux obtenus lors de la présidentielle et des élections européennes. Un sondage Elabe effectué fin janvier créditait les socialistes de 11% des intentions de vote. Les sondeurs ont aussi donné les candidats du PS en tête du premier tour dans plusieurs villes importantes de l'Hexagone : à Lille, à Dijon, à Nantes, Villeurbanne, à La Rochelle, à Poitiers, à Clermont-Ferrand, à Lens, à Blois... Les socialistes comptent surtout sur leurs maires sortants, bien implantés, et qui bénéficient d'un niveau certain de popularité. Si les sondages se confirment, alors le PS pourra se féliciter d'avoir remporter des élections. Une première depuis bien longtemps.
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