Présidentielle 2027 : "Le meilleur candidat reste Jean-Luc Mélenchon" pour LFI

Présidentielle 2027 : "Le meilleur candidat reste Jean-Luc Mélenchon" pour LFI Le député LFI, Éric Coquerel estime que Jean-Luc Mélenchon est le "plus apte" à gagner autour d'un "programme de rupture" en vue des élections présidentielles de 2027.

Les sorties médiatiques et tweets intempestifs de Jean-Luc Mélenchon ne semblent pas faire bouger les lignes chez LFI. Le parti et son triple candidat malheureux à la présidentielle restent unis. À l'image du député LFI Éric Coquerel, invité ce jeudi 28 décembre, sur franceinfo qui estime que "le meilleur candidat à présenter" pour les élections présidentielles en 2027 "reste Jean-Luc Mélenchon". 

Accusé d'avoir répondu avec ambiguïté sur la question de la lutte contre l'antisémitisme ou de ne pas avoir assez condamné les attaques du Hamas en Israël, le 7 octobre, Jean-Luc Mélenchon est toujours vu comme le leader pouvant amener la gauche à la victoire et qui serait "le plus apte à gagner", selon le député LFI. Un voeux qui s'inscrit dans "la montée de l'extrême droite qui peut favoriser une gauche qui se rassemble".

La Nupes pas en capacité de réunir la nation

Même si la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) est en mort clinique, une partie des députés de gauche s'accroche à l'alliance et tente de trouver des terrains d'entente. À l'Assemblée, on n'entend pas enterrer déjà ce qui avait suscité l'espoir des électeurs de gauche et permis l'arrivée de 150 députés. 

Après une série de crispations, la coalition de gauche réunissant le PS, LFI, les Ecologistes et le PCF pourrait se rassembler autour du rejet de la loi immigration adoptée par le Parlement. Mais "la gauche a été très divisée avant" et elle "n'est pas en capacité de réunir la nation aujourd'hui", juge Éric Coquerel. D'autant que Jean-Luc Mélenchon avait planté un clou de plus dans le cercueil de la coalition née en mai 2022 en affirmant que "le point de non-retour [était] franchi".

Une proposition de rencontre entre tous les partis de gauche

L'ambition de l'alliance est toujours présente chez les dirigeants de LFI. "La gauche ne peut se rassembler qu'autour d'un programme de rupture, porté par la Nupes", estime Eric Coquerel. A ses yeux, la "recette gagnante" sera d'aller au-delà du simple combat de l'extrême droite : "Ça, on connaît, cela nous a donné Hollande, Macron, ça ne marche pas".

Alors que le Parti socialiste avait décidé de suspendre sa participation à l'alliance le 18 octobre dernier et que le secrétaire national du PCF Fabien Roussel avait décrété la fin de la Nupes le 8 novembre dernier, "une proposition aux différents partis de gauche de se voir" a été faite "après la bascule de la loi immigration", annonce Éric Coquerel précisant qu'"ils n'ont pas encore répondu" à l'invitation. "J'espère qu'on pourra discuter de ce que l'on peut faire par la suite notamment face à cette loi et comment on rebâtit l'espérance de 2022".