Cérémonie d'ouverture, transports, natation dans la Seine... Amélie Oudéa-Castéra tente de rassurer à 7 mois des JO 2024

Cérémonie d'ouverture, transports, natation dans la Seine... Amélie Oudéa-Castéra tente de rassurer à 7 mois des JO 2024 "Nous serons prêts !" Au micro de BFMTV lundi soir, la ministre des Sports s'est montrée rassurante à quelques mois des Jeux olympiques 2024.

Entre le 26 juillet et le 8 septembre prochains, la France accueillera les Jeux olympiques et paralympiques sur son territoire. Au premier jour de l'année, la ministre des Sports était interrogée par BFMTV, lundi soir. L'occasion pour elle de rassurer les inquiets et de contredire les détracteurs de ces deux événements mondiaux. "Les Jeux, c'est dans 207 jours maintenant, donc un petit peu moins de sept mois", a-t-elle d'emblée posé, avant d'assurer fermement : "Nous serons prêts dans toutes les dimensions de l'organisation : la sécurité, les transports, l'accueil des touristes, la construction des ouvrages olympiques et paralympiques qui est déjà formidablement bien avancée."

Saluant les équipes qui travaillent "très dur pour être prêts", Amélie Oudéa-Castéra a affirmé que l'événement sera "une très belle fête populaire", mais aussi qu'il permettra de "léguer aux Français un héritage durable, utile, avec notamment une place renforcée pour le sport dans notre société".

Des "variables d'ajustement" et des "plans B et C"

Rapidement questionnée sur les sujets qui fâchent, la ministre des Sports s'est montrée optimiste tout en restant réaliste. La cérémonie d'ouverture sur la Seine ? "Nous avons un certain nombre de variables d'ajustement sur lesquelles on peut jouer comme la jauge [des spectateurs ndlr.], le volume des festivités qui seront autorisées autour de la Seine dans Paris. [...] On a aussi des éléments d'ajustement sur la parade et sur la dimension artistique de cette cérémonie." Mentionnant elle-même un scénario extrême, tel que des attaques terroristes, elle a affirmé qu'"il doit y avoir des alternatives". Concernant les épreuves de natation dans la Seine, la ministre a déclaré que les autorités sont "aujourd'hui tout à fait optimistes sur [leurs] capacités à avoir ses épreuves" dans le fleuve. 

Enfin, au sujet des transports, point sur lequel la maire de Paris, Anne Hidalgo, avait jeté un pavé dans la mare le 22 novembre dernier, affirmant qu'on ne serait "pas prêt", Amélie Oudéa-Castéra a reconnu qu'il s'agit d'un chantier "des plus difficiles" et "des plus exigeants". Mais là encore, a-t-elle rassuré, les équipes sont à pied d'œuvre : "On sait que l'on a encore du travail devant nous, mais aujourd'hui nous n'accusons pas de retard dans la livraison des différentes infrastructures." La ministre en a profité pour évoquer les travaux "très importants" actuellement réalisés pour rendre les transports accessibles à tous, ainsi que des "plans de transports qui sont conçus pour avoir des plans B, des plans C ou des alternatives". Et de conclure : "Tous les sites des Jeux olympiques et paralympiques seront desservis dans des conditions satisfaisantes avec 100% de solutions en transports en commun."