Mouvement des agriculteurs : Gabriel Attal promet leur de "faciliter la vie"

Mouvement des agriculteurs : Gabriel Attal promet leur de "faciliter la vie" Alors que le mouvement des agriculteurs prend de l'ampleur, le Premier ministre, Gabriel Attal promet de "faciliter la vie" des agriculteurs. Il doit rencontrer les deux principaux syndicaux agricoles, lundi.

La colère des agriculteurs, qui monte un peu partout en France et en Europe, a rattrapé le Premier ministre, samedi, lors de sa confrontation avec des habitants du Rhône. Interpellé par un maraîcher sur la crise du secteur, Gabriel Attal a affirmé que l'agriculture était un "sujet absolument majeur" pour le Gouvernement avant de s'engager à "faciliter les transmissions" d'exploitations, "à agir pour les rémunérations" ou encore à simplifier "toutes ces normes". Le dialogue entre le chef du Gouvernement et les agriculteurs doit se poursuivre à Matignon où les présidents de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) et celui de Jeunes agriculteurs sont attendus lundi 22 janvier.

Le mouvement se propage

En attendant ce qui sortira de cette rencontre, le mouvement, débuté jeudi 18 janvier à Toulouse où des centaines de paysans ont manifesté, s'intensifie en France. Selon La Dépêche, la mobilisation des agriculteurs ne faiblit pas. Ce dimanche 21 janvier, de nouveaux blocages de routes ont été mis en place en Occitanie et une manifestation locale prendra place en Ariège, a annoncé la préfecture

Sur le modèle initié par les pays voisins, une grande manifestation nationale pourrait aboutir, informe Le Figaro. En attendant, "nous allons organiser une manifestation régionale sans doute la semaine prochaine en Occitanie", a annoncé au quotidien, Cécile Imart, responsable de la FNSEA dans le Tarn. Comme leurs homologues Allemands ou Polonais, les agriculteurs demandent le déblocage urgent des enveloppes promises par l'État et la réhabilitation du taux d'exonération de la taxe de consommation sur les produits énergétiques. La suppression progressive de cet avantage fiscal en 2024 les contraindrait à payer plus cher le gasoil utilisé par leurs engins agricoles.