French pervert : un Français décrit comme un pervers traqué avec le Web

French pervert : un Français décrit comme un pervers traqué avec le Web Un homme marginal d'une trentaine d'années a inquiété les habitants d'une commune de Haute-Savoie, qui ont découvert des articles accusateurs sur le Web. La presse britannique l'a qualifié de "French pervert".

Cela fait de nombreux mois que cet homme dénonce des "articles diffamatoires". Mais, sur le Web, son nom reste associé à la description implacable de "French pervert" ou "pervers français". Hubert Noditza est un Français originaire de Normandie âgé d'une trentaine d'années. Un temps jeune homme au pair en Irlande, il a été condamné à 16 mois de prison par la justice de ce pays pour violence envers le père d'une fillette de 8 ans. Petite-fille dont le jeune homme se serait dit "amoureux". Des faits qu'il conteste. Il aurait finalement été laissé en liberté à la condition de quitter le territoire irlandais, selon un article du Dauphiné. Cet homme conteste également avoir réalisé des gestes sexuels face à un bus de touristes, faits pour lesquels il a été arrêté en Ecosse et interné en hôpital psychiatrique.

Et si ce quotidien régional a parlé d'Hubert Noditza en février 2012, ce n'est pas sans raison : de retour en France, cet homme a cherché du travail notamment en Haute-Savoie, répondant à une annonce pour garder des enfants. Mais, après avoir écarté sa candidature parce qu'il n'avait pas de voiture, les parents en quête d'une nounou ont fait des recherches sur le Web pour se renseigner sur ce demandeur d'emploi. Ils avaient été alertés par une rumeur et sont finalement tombés sur des articles parlant du "French pervert" et ont déposé plainte à la gendarmerie d'Annecy-le-Vieux, toujours selon le Dauphiné.

Jamais condamné pour pédophilie

Le trentenaire, décrit par la presse comme un marginal qui vit dans une tente, a une nouvelle fois suscité la polémique il y a quelques jours. Dans un article daté du 15 novembre 2013, le média Le Messager rapporte qu'Hubert Noditza s'est installé dans la commune de Saint-Paul-en-Chablais, en Haute-Savoie, et que des habitants ont alerté le maire. "Je n'arrête pas de recevoir des coups de fils. J'ai d'ailleurs prévenu la gendarmerie qui, je pense, le surveille du coin de l'œil", a confié l'édile au média local. A la recherche de travail, le Français aurait déposé des annonces dans un collège pour donner des cours de soutien en mathématiques. Après des recherches effectuées sur le Web, un habitant a posté un message d'alerte sur son compte Facebook et le maire de Saint-Paul-en-Chablais a demandé à l'intéressé de quitter la commune, bien qu'Hubert Noditza ait plaidé sa cause, expliquant que les articles qui circulaient sur Internet relevaient de la calomnie.

Sur son blog, où il revient sur les faits qui lui sont reprochés en Irlande et en Ecosse, il dénonce également ces "articles diffamatoires" et clame : "I'm Hubert Noditza and not a "French pervert"" ("Je suis Hubert Noditza et pas un pervers français" ). Au journal Le Messager, le chef d'escadron de la compagnie de  gendarmerie du Chablais a expliqué : "On nous l'a signalé, nous continuons donc à surveiller le terrain, à faire des patrouilles aux abords des établissements scolaires. Cet homme est certes connu des services de police anglo-saxons mais il n'a pas de casier judiciaire en France." Entre inquiétude des parents et présomption d'innocence, les forces de l'ordre doivent rester prudentes.