11e : Ussel (Corrèze)

Deux facteurs principaux peuvent expliquer la radioactivité relativement forte mesurée dans cette sous-préfecture de la Corrèze (débit de dose gamma dans l'air ambiant s'élevant en moyenne à 148,87 nanosieverts par heure). D'une part, la nature des sols environnants, fortement granitiques, qui émettent donc une radioactivité naturelle continue. D'autre part, la présence à quelques dizaines de kilomètres du site de transformation d'uranium de Saint-Pierre (Cantal) ainsi que d'autres sites d'extraction dans la Creuse pourrait faire grimper ces chiffres. Pour la plupart fermés dans les années 1980, ces sites pourraient encore peser légèrement sur la radioactivité locale. Le cas d'Ussel n'est donc pas sans rappeler celui de Guéret (23e de notre classement). 

 Débit de dose gamma moyen dans l'air ambiant : 148,87 nanosieverts par heure (point de prélèvement 88 de l'IRSN)