Charles de Choiseul-Praslin : de l’alcôve au meurtre

Le règne de Louis-Philippe (1830-1848) a été terni par ce scandale sexuel puis politique © ABECASIS - SIPA
1847. Des domestiques retrouvent la duchesse de Choiseul-Praslin gisant, les doigts coupés, sur le sol de l’hôtel Sebastiani, à Paris. Les policiers retrouvent son sang sur les vêtements de son mari, le duc Théobald de Choiseul-Praslin. Depuis des années, la duchesse reprochait à monsieur ses infidélités avec la gouvernante et exigeait avec véhémence des relations sexuelles. Le drame domestique devient politique : étant noble, Choiseul-Praslin ne peut être arrêté que sur accord du roi, Louis-Philippe, qui tergiverse. D’autant que le duc, pair de France (une sorte de Sénateur héréditaire) a avalé de l’arsenic. Il meurt quelques jours plus tard sans avoir avoué son forfait présumé. Critiqué par la rue, le roi des Français organise un procès fantoche concluant à la culpabilité de Choiseul-Praslin. Les Républicains dénoncent les mœurs corrompues de la monarchie. Dans quelques mois, le régime aura disparu…
1847. Des domestiques retrouvent la duchesse de Choiseul-Praslin gisant, les doigts coupés, sur le sol de l’hôtel Sebastiani, à Paris. Les policiers retrouvent son sang sur les vêtements de son mari, le duc Théobald de Choiseul-Praslin. Depuis des années, la duchesse reprochait à monsieur ses infidélités avec la gouvernante et exigeait avec véhémence des relations sexuelles. Le drame domestique devient politique : étant noble, Choiseul-Praslin ne peut être arrêté que sur accord du roi, Louis-Philippe, qui tergiverse. D’autant que le duc, pair de France (une sorte de Sénateur héréditaire) a avalé de l’arsenic. Il meurt quelques jours plus tard sans avoir avoué son forfait présumé. Critiqué par la rue, le roi des Français organise un procès fantoche concluant à la culpabilité de Choiseul-Praslin. Les Républicains dénoncent les mœurs corrompues de la monarchie. Dans quelques mois, le régime aura disparu…
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