Eliot Spitzer : il multipliait les relations avec des "escorts"

En 2008, le New York Post titre "Hooked". Traduction "gaulé" agrémenté d'un jeu de mot avec "Hooker" (prostituée) © PAPANANIAS NICK / SIPA
Avec les criminels, il était intransigeant. Quelques mois après avoir quitté son poste de procureur général de New York pour devenir gouverneur de l’Etat, Eliot Spitzer est rattrapé par une affaire de prostitution. Début 2008, les fédéraux – qui enquêtaient sur une affaire de blanchiment – fouillent les comptes d’une entreprise nommée Emperors Club VIP. Elle propose des "prestations" d’escort-girls. Et le gouverneur lui a versé au moins 15 000 dollars (et 80 000 dollars selon la presse de l'époque), notamment pour des rencontres privées avec une jeune chanteuse, nommée "Kristen" (en réalité Ashley Alexandra Dupré). Le 12 mars 2008, Spiter, flanqué par son épouse, convoque une conférence de presse :  "Au cours de ma vie publique, j’ai insisté – avec raison je pense – pour que les gens assument la responsabilité de leurs actes. Je ne souhaite pas d’autre traitement pour moi.  C’est la raison pour laquelle je démissionne de mon poste de gouverneur."
Avec les criminels, il était intransigeant. Quelques mois après avoir quitté son poste de procureur général de New York pour devenir gouverneur de l’Etat, Eliot Spitzer est rattrapé par une affaire de prostitution. Début 2008, les fédéraux – qui enquêtaient sur une affaire de blanchiment – fouillent les comptes d’une entreprise nommée Emperors Club VIP. Elle propose des "prestations" d’escort-girls. Et le gouverneur lui a versé au moins 15 000 dollars (et 80 000 dollars selon la presse de l'époque), notamment pour des rencontres privées avec une jeune chanteuse, nommée "Kristen" (en réalité Ashley Alexandra Dupré). Le 12 mars 2008, Spiter, flanqué par son épouse, convoque une conférence de presse :  "Au cours de ma vie publique, j’ai insisté – avec raison je pense – pour que les gens assument la responsabilité de leurs actes. Je ne souhaite pas d’autre traitement pour moi.  C’est la raison pour laquelle je démissionne de mon poste de gouverneur."
© PAPANANIAS NICK / SIPA