Le captagon ou "drogue des djihadistes"

Le captagon n'est pas que la drogue des bourreaux. Des étudiants l'utilisent pour préparer des concours. © Ahmad Omar / AP / SIPA
Drogue de synthèse conçue dans les années 60 à partir d'amphétamines et aujourd'hui surnommée "drogue des djihadistes", le captagon fait surtout l'objet d'un nouvel usage. La majeure partie des usines de production se situe dans des territoires de Daesh. Cette drogue rend les combattants insensibles à la fatigue et à la peur et booste leurs performances. En prime, le captagon "libère" de toute forme d'empathie. D'où ces anecdotes glaçantes d'actes inhumains commis avec le sourire ou de terroristes insensibles aux balles. Interdit en France depuis les années 70, il fait courir le risque de dépressions, de psychoses ou de crises cardiaque. Pour Jean-Pol Tassin, spécialiste français du captagon, ce dernier "sature le système de récompenses du cerveau", lui faisant croire "que tout va bien, nous ne risquons rien, nous n'avons pas mal… Même si, par ailleurs, tout va mal". Il précise que si le captagon aide les terroristes dans leur tâches, seuls 12 % d'entre eux sont réellement dépendants. 
Drogue de synthèse conçue dans les années 60 à partir d'amphétamines et aujourd'hui surnommée "drogue des djihadistes", le captagon fait surtout l'objet d'un nouvel usage. La majeure partie des usines de production se situe dans des territoires de Daesh. Cette drogue rend les combattants insensibles à la fatigue et à la peur et booste leurs performances. En prime, le captagon "libère" de toute forme d'empathie. D'où ces anecdotes glaçantes d'actes inhumains commis avec le sourire ou de terroristes insensibles aux balles. Interdit en France depuis les années 70, il fait courir le risque de dépressions, de psychoses ou de crises cardiaque. Pour Jean-Pol Tassin, spécialiste français du captagon, ce dernier "sature le système de récompenses du cerveau", lui faisant croire "que tout va bien, nous ne risquons rien, nous n'avons pas mal… Même si, par ailleurs, tout va mal". Il précise que si le captagon aide les terroristes dans leur tâches, seuls 12 % d'entre eux sont réellement dépendants. 
© Ahmad Omar / AP / SIPA