La whoonga, à base... d'antirétroviraux

La whoonga est coupée avec du savon en poudre et de la mort au rat puis mêlée à du tabac. © John Robinson/AP/SIPA
En 2010, l'Afrique du Sud alertait sur un phénomène troublant : des patients malades du Sida à qui on volait leur traitement antirétroviral pour le mélanger à de la marijuana et le fumer. La concoction, baptisée whoonga ou nyaope, prend alors racine dans un secteur particulièrement touché par le Sida et qui venait d'étendre les bénéficiaires de traitements. La poudre couleur crème à 3 dollars la prise, coupée avec de la poudre de savon et de la mort au rat, est vendue en pleine rue par les dealers. Le cocktail fait planer avant de provoquer de violentes migraines, des douleurs d'estomac ou des bouffées de chaleur. Pour calmer ces manifestations,  les dealers conseillent à leurs clients de fumer plus... et le cercle vicieux est enclenché. Puis les malades du Sida, harcelés à la sortie de la clinique, se sont eux aussi mis à vendre leurs médicament. Depuis, la whoonga, très peu chère, a fait des petits dans les ghettos sud-africains et s'est répandue dans le pays, laissant craindre une épidémie d'addicts à venir. 
En 2010, l'Afrique du Sud alertait sur un phénomène troublant : des patients malades du Sida à qui on volait leur traitement antirétroviral pour le mélanger à de la marijuana et le fumer. La concoction, baptisée whoonga ou nyaope, prend alors racine dans un secteur particulièrement touché par le Sida et qui venait d'étendre les bénéficiaires de traitements. La poudre couleur crème à 3 dollars la prise, coupée avec de la poudre de savon et de la mort au rat, est vendue en pleine rue par les dealers. Le cocktail fait planer avant de provoquer de violentes migraines, des douleurs d'estomac ou des bouffées de chaleur. Pour calmer ces manifestations,  les dealers conseillent à leurs clients de fumer plus... et le cercle vicieux est enclenché. Puis les malades du Sida, harcelés à la sortie de la clinique, se sont eux aussi mis à vendre leurs médicament. Depuis, la whoonga, très peu chère, a fait des petits dans les ghettos sud-africains et s'est répandue dans le pays, laissant craindre une épidémie d'addicts à venir. 
© John Robinson/AP/SIPA