Alerte à la bombe au lycée : Condorcet, Henri IV et Louis Le Grand de nouveau menacés

Alerte à la bombe au lycée : Condorcet, Henri IV et Louis Le Grand de nouveau menacés Trois lycées parisiens font de nouveau l'objet de menaces ce lundi matin. Les élèves ont été mis à l'abri…

[Mis à jour le 01 février 2016 à 11h55] La série noire continue… Trois nouveaux lycées sont de nouveau sous le coup de menaces d'attentat ce lundi matin. "Vous allez tous mourir" : c'est ce qu'aurait dit l'auteur des appels anonymes vers 9h, selon une source policière citée par Le Parisien"Les élèves des lycées Condorcet, Henri IV et Louis Le Grand sont mis à l'abri", précise l'Académie de Paris dans un communiqué diffusé sur son compte Twitter. "La police sécurise les lieux", ajoute-t-elle. Les trois établissements - qui font partie des meilleurs lycées de Paris - ont déjà fait l'objet de menaces la semaine dernière, à deux reprises s'agissant de Condorcet et Louis Le Grand. Les investigations menées alors n'avaient rien donné. Ce lundi, les élèves rapportent sur les réseaux sociaux qu'ils sont effectivement confinés dans l'enceinte de l'établissement. La police procéderait à une fouille des locaux ainsi que des sacs.

Une journaliste de Francetv Info présente à Henri IV rapporte que la situation est calme, deux policiers armés sont postés devant l'établissement. Quelques élèves "sous surveillance" auraient été autorités à sortir. Quant aux journalistes, la police leur a demandé de s'éloigner de l'entrée "pour la sécurité".

Lors des alertes de ces derniers jours, les lycées parisiens ont reçu des appels anonymes. Mais ils ne font pas exception dans le monde. Une vague de coups de téléphone menaçants a en effet été constaté en Australie, en Italie, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, rapporte Metronews. Le scénario est toujours le même : une personne appelle pour affirmer que des colis piégés ont été placés dans plusieurs lycées, mais rien n'est retrouvé par la police. En France, une enquête pour menaces de destruction a été confiée à la Sûreté territoriale de Paris.

Les auteurs des menaces contre cinq lycées jeudi dernier auraient affirmé vouloir attaquer les établissements avec des "bombes" et des "fusils d'assaut kalachnikov pour faire un maximum de victimes", selon les informations du Parisien. Une source policière a confié à l'Express qu'il s'agissait en réalité d'un appel prévenant de l'explosion d'une bombe "dans les trente minutes". D'après Metronews, l'appel en question aurait été passé depuis un numéro à l'indicatif étranger. La voix de l'interlocuteur serait "metalique" et aurait donc pu être modifée artificiellement.