La tuberculose des ruminants

La tuberculose des ruminants peut affecter l'homme. © Jan Skoda / 123RF
Au départ maladie chronique chez les bovins, caprins ou ovins, la tuberculose des ruminants a fortement diminué après 50 ans d'une politique offensive de l'Etat. Mais elle persiste de manière résiduelle et se perpétue aussi au sein d'espèces sauvages (sanglier, cerf, blaireau). De quoi entretenir une infection à retardement : les lésions des animaux infectés, souvent amaigris, ne sont en général détectées qu'après leur décès. Traiter les ruminants d'élevage infectés est illégal en France. La raison ? Il faut préserver l'efficacité des trop rares médicaments disponibles pour lutter contre la tuberculose chez l'homme.
Au départ maladie chronique chez les bovins, caprins ou ovins, la tuberculose des ruminants a fortement diminué après 50 ans d'une politique offensive de l'Etat. Mais elle persiste de manière résiduelle et se perpétue aussi au sein d'espèces sauvages (sanglier, cerf, blaireau). De quoi entretenir une infection à retardement : les lésions des animaux infectés, souvent amaigris, ne sont en général détectées qu'après leur décès. Traiter les ruminants d'élevage infectés est illégal en France. La raison ? Il faut préserver l'efficacité des trop rares médicaments disponibles pour lutter contre la tuberculose chez l'homme.
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