SFR : des sanctions pour les vendeurs qui ont détruit un téléphone sur Periscope

SFR : des sanctions pour les vendeurs qui ont détruit un téléphone sur Periscope Deux vendeurs SFR ont diffusé en direct sur Périscope une vidéo d'eux en train de détruire le téléphone d'un client. L'entreprise a immédiatement mené une enquête interne.

[Mis à jour le 31 mars 2016 à 19h37] Il s'agissait d'un "acte isolé" selon SFR… La vidéo qui tourne sur Internet depuis mercredi soir a en effet de quoi inquiéter plus d'un client du service de téléphonie. Deux vendeurs d'une boutique de Villeneuve d'Ascq se sont filmés en train de détruire purement et simplement le téléphone d'un client tout en retransmettant en direct leur fait d'armes avec l'application Perisocope. Sur les images, les deux hommes vêtus de l'uniforme de la marque expliquent vouloir ainsi se venger d'un client qui s'était montré "désagréable".

"Employés de SFR, ils se filment en train de casser le portable d'un client"

Le vendeur qui tient la caméra fait ensuite monter la pression avec une promesse : "A 50 personnes connectées, je claque le téléphone par terre". Ce qu'il fera quelques secondes plus tard. Mais les deux compères ont été bien naïfs de penser que la vidéo tomberait dans les limbes d'Internet. SFR a réagi dès mercredi soir sur son compte Twitter. Le service de téléphonie mobile a assuré qu'une enquête interne avait déjà été menée, que les auteurs de cet "acte isolé" étaient identifiés et qu'ils seront "sévèrement sanctionnés" pour ces "agissements inacceptables". 

Contacté par 20Minutes, un porte-parole de SFR confirme que les auteurs "ne sont plus en activité à l'heure actuelle" et que le "client impacté a bien été dédommagé". La société aurait par ailleurs porté plainte pour le préjudice subi "en termes d'image". L'employeur des deux vendeurs a précisé au site d'information que "l'appareil était déjà cassé et devait être remplacé". Quant aux vendeurs incriminés, ils ont également voulu faire connaître leur version de l'histoire. Dans un mail envoyé à 20Minutes, l'un deux assure que la vidéo était un "canular". Il affirme également avoir "reçu des menaces de mort".