Nouveaux noms des régions : on en est où ?

Nouveaux noms des régions : on en est où ? La réforme territoriale entrée en vigueur le 1er janvier 2016 a fait passer la France de 22 à 13 régions métropolitaines. Mais où en est-on de leurs nouveaux noms ?

[Mis à jour le 1er octobre 2016 à 15h40] Dix mois après la fusion des régions, les nouveaux noms des régions sont entrés en vigueur au 1er octobre. Les régions fusionnées en janvier 2016 du fait de la réforme territoriale avaient toutes dû décider d'un nouveau nom avant le 1er juillet 2016, souvenez-vous : le 14 mars, la nouvelle région Nord-Pas-de-Calais-Picardie était la première à adopter un nouveau nom ou encore, le 27 juin, "Nouvelle Aquitaine" était choisie pour désigner la nouvelle région réunissant Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes, etc... Aujourd'hui, pour lesquelles d'entre elles la proposition a-t-elle été validée par décret du Conseil d'Etat, les faisant entrer en vigueur au 1er octobre ? Comment votre région va-t-elle s'appeler pour de bon ? Pour le savoir, cliquez sur l'image ci-dessous :

A chaque région sa méthode pour un nouveau nom

Baptiser les nouvelles régions prend plusieurs mois. Enjeux politiques, économiques, culturels…  Après leurs nouvelles assemblées et leurs nouveaux présidents, les régions fusionnées issues de la réforme territoriale ont dû se doter d'un nouveau nom. Ce sont les élus régionaux qui ont été chargés de le désigner d'ici le 1er juillet 2016. Pour en arriver à cet avis consultatif, les méthodes ont différé selon les régions. En Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, des groupes de travail ont été formés mêlant historiens, représentants du monde économique, citoyens de chaque département tirés au sort et même spécialistes en héraldique (étude des blasons). Avant la consultation populaire à grande échelle : 288 914 citoyens ont donné leur avis sur le web et sur papier. Pour l'Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, les habitants ont pu proposer eux-même des noms en ligne, en parallèle de la mise en place d'un groupe de travail composé, lui, de personnalités issues de la société civile (associations, journalistes…), d'élus de tous les bords politiques et d'experts (géographes, historiens, sociologues…). Et en bout de chaîne, une société de "naming" a carrément été mise à contribution. Deux exemples parmi d'autres.