Chauffeurs de taxi

Janvier 2016. Les taxis, contre Uber, bloquent le périphérique. © JEROME MARS / SIPA
Les chauffeurs de taxi ne sont plus si privilégiés depuis leur exposition récente à la concurrence de transporteurs low-cost. De sociétés de transport à bas coût comme Easy Take, une PME avignonnaise depuis liquidée, à des plate-formes de mise en contact d'utilisateurs te de conducteurs colossales, comme celle d'Uber. En parallèle de cette nouvelle concurrence qui hérisse les taxis traditionnels, quels privilèges auraient-ils ?
  • Le salaire ? Hé bien non ! Les chauffeurs de taxi sont réputés bien payés, mais ils ont des revenus faibles en réalité. D'après les chiffres publiés en juin 2016 par l'institut de recherche indépendant 6-t et relayés par la Tribune, les lourdes charges mensuelles pesent sur les chauffeurs comparé au chiffre d'affaire réalisé à l'année (environ 53 000 euros de dépenses annuelles pour un chauffeur toujours en cours de remboursement de sa licence versus 54 000 euros par an en moyenne de chiffre d'affaire). De quoi être déficitaire en fin d'année, malgré les heures supplémentaires ou l'amplitude horaire. Surtout si licence en cours de remboursement. En outre, les licences des chauffeurs de taxis sont devenues incessibles. Autrement dit, inaptes à générer un profit ultérieur au chauffeur à travers une revente.
Les chauffeurs de taxi ne sont plus si privilégiés depuis leur exposition récente à la concurrence de transporteurs low-cost. De sociétés de transport à bas coût comme Easy Take, une PME avignonnaise depuis liquidée, à des plate-formes de mise en contact d'utilisateurs te de conducteurs colossales, comme celle d'Uber. En parallèle de cette nouvelle concurrence qui hérisse les taxis traditionnels, quels privilèges auraient-ils ?
  • Le salaire ? Hé bien non ! Les chauffeurs de taxi sont réputés bien payés, mais ils ont des revenus faibles en réalité. D'après les chiffres publiés en juin 2016 par l'institut de recherche indépendant 6-t et relayés par la Tribune, les lourdes charges mensuelles pesent sur les chauffeurs comparé au chiffre d'affaire réalisé à l'année (environ 53 000 euros de dépenses annuelles pour un chauffeur toujours en cours de remboursement de sa licence versus 54 000 euros par an en moyenne de chiffre d'affaire). De quoi être déficitaire en fin d'année, malgré les heures supplémentaires ou l'amplitude horaire. Surtout si licence en cours de remboursement. En outre, les licences des chauffeurs de taxis sont devenues incessibles. Autrement dit, inaptes à générer un profit ultérieur au chauffeur à travers une revente.

© JEROME MARS / SIPA
A.C.