Craquer le wifi sécurisé

Le "war driving" sévit notamment dans les centres commerciaux. © Zvonimir Atletic / 123RF
Le pirate informatique en série cité précédemment dans ce dossier, Albert Gonzalez, n'a pas fait que se connecter sans autorisation aux bases de données internes des entreprises. Il y a des années de ça déjà, il a aussi utilisé la technique du "war driving" avec ses acolytes. Le stratagème ? Repérer des boutiques, bars ou restaurants équipés d'ordinateurs et d'un réseau Wi-Fi, grâce à un ordinateur portable caché dans une voiture ou un sac à dos et muni d'un logiciel détecteur de réseaux sans fil, d'un système GPS et d'une antenne pour obtenir les coordonnées précises des réseaux détectés. Puis envoyer par le Wi-Fi un logiciel espion permettant d'explorer le contenu de l'ordinateur visé et de se servir dedans. Et les réseaux Wi-Fi sécurisés arrêtent de moins en moins les pirates : ils disposent dorénavant de logiciels pour "craquer" les systèmes de sécurité dont disposent les routeurs Wi-Fi concernés. Fin décembre 2015, la Cnil, Commission nationale de l'informatique et des libertés, alertait d'ailleurs sur la non-sécurisation des données en transit dans les points d'accès Wi-fi publics.
Le pirate informatique en série cité précédemment dans ce dossier, Albert Gonzalez, n'a pas fait que se connecter sans autorisation aux bases de données internes des entreprises. Il y a des années de ça déjà, il a aussi utilisé la technique du "war driving" avec ses acolytes. Le stratagème ? Repérer des boutiques, bars ou restaurants équipés d'ordinateurs et d'un réseau Wi-Fi, grâce à un ordinateur portable caché dans une voiture ou un sac à dos et muni d'un logiciel détecteur de réseaux sans fil, d'un système GPS et d'une antenne pour obtenir les coordonnées précises des réseaux détectés. Puis envoyer par le Wi-Fi un logiciel espion permettant d'explorer le contenu de l'ordinateur visé et de se servir dedans. Et les réseaux Wi-Fi sécurisés arrêtent de moins en moins les pirates : ils disposent dorénavant de logiciels pour "craquer" les systèmes de sécurité dont disposent les routeurs Wi-Fi concernés. Fin décembre 2015, la Cnil, Commission nationale de l'informatique et des libertés, alertait d'ailleurs sur la non-sécurisation des données en transit dans les points d'accès Wi-fi publics.
© Zvonimir Atletic / 123RF