A un médecin d'Aix-en-Provence

Un médecin généraliste en consultation. © Baleydier / SIPA
Un médecin du Sud désabusé prend la suite :
"Hier, monsieur, vous viviez près de votre cabinet médical, au cœur de Marseille. Vous expliquez que vous ne vous y sentiez plus comme avant. Aujourd'hui, c'est aussi le regard que vous portez généralement sur la France (...). Dans votre ancien quartier, vous dites que vous étiez parfois victime du racisme anti‐Blancs (...). (...) Après la déception sarkozyste, c'est désormais largement le FN qui vous paraît représenter la hiérarchie méritocratique libérale à laquelle vous souscrivez. (....) vous avez déménagé (...) dans un quartier résidentiel haut de gamme en lisière d'Aix‐en‐Provence. (...) Vous répétez que ce n'est pas être raciste que de vouloir être au calme. (...) [Le FN] clame être contre la concurrence des médecins étrangers et contre le tiers payant généralisé. En fait, il flatte systématiquement votre segment.  (...) pour les dirigeants du FN, [u]n médecin, c'est un notable rassurant, qui peut normaliser le parti auprès des patients (...)."
Un médecin du Sud désabusé prend la suite : "Hier, monsieur, vous viviez près de votre cabinet médical, au cœur de Marseille. Vous expliquez que vous ne vous y sentiez plus comme avant. Aujourd'hui, c'est aussi le regard que vous portez généralement sur la France (...). Dans votre ancien quartier, vous dites que vous étiez parfois victime du racisme anti‐Blancs (...). (...) Après la déception sarkozyste, c'est désormais largement le FN qui vous paraît représenter la hiérarchie méritocratique libérale à laquelle vous souscrivez. (....) vous avez déménagé (...) dans un quartier résidentiel haut de gamme en lisière d'Aix‐en‐Provence. (...) Vous répétez que ce n'est pas être raciste que de vouloir être au calme. (...) [Le FN] clame être contre la concurrence des médecins étrangers et contre le tiers payant généralisé. En fait, il flatte systématiquement votre segment.  (...) pour les dirigeants du FN, [u]n médecin, c'est un notable rassurant, qui peut normaliser le parti auprès des patients (...)."
© Baleydier / SIPA