Une image dégradante de la femme

95 % des films X montrent une éjaculation faciale. © DUPUY FLORENT / SIPA
Pour Clarence Edgard-Rosa, journaliste au mensuel féminin Causette et créatrice du blog Poulet Rotique spécial sexualité et féminisme, questionnée par les Inrocks en 2015, "'l'industrie du porno a longtemps été trustée par les hommes pour le plaisir des hommes, que ce soit derrière ou devant la caméra". Et si cet oubli de la femme en tant qu'individu à part entière dans les films X tend à évoluer, la journaliste pointe malgré tout sur les tubes une production pornographique majoritairement "centrée sur le point de vue masculin (...) [avec] des tags consacrés en grande partie aux caractéristiques physiques des femmes et non des hommes". Pour Ovidie, réalisatrice de X prônant un porno féministe, les rapports de domination sont trop souvent à sens unique dans la pornographie mainstream (comprendre hétéro), favorisant avant tout les scénarios de soumission féminine : rapports violents non consentis, sodomie systématique...
Pour Clarence Edgard-Rosa, journaliste au mensuel féminin Causette et créatrice du blog Poulet Rotique spécial sexualité et féminisme, questionnée par les Inrocks en 2015, "'l'industrie du porno a longtemps été trustée par les hommes pour le plaisir des hommes, que ce soit derrière ou devant la caméra". Et si cet oubli de la femme en tant qu'individu à part entière dans les films X tend à évoluer, la journaliste pointe malgré tout sur les tubes une production pornographique majoritairement "centrée sur le point de vue masculin (...) [avec] des tags consacrés en grande partie aux caractéristiques physiques des femmes et non des hommes". Pour Ovidie, réalisatrice de X prônant un porno féministe, les rapports de domination sont trop souvent à sens unique dans la pornographie mainstream (comprendre hétéro), favorisant avant tout les scénarios de soumission féminine : rapports violents non consentis, sodomie systématique...
© DUPUY FLORENT / SIPA