"Porter le maillot de foot du Barça est puni de 15 ans de prison en Arabie saoudite" (2/2)

Le maillot du Barça, avec la mention du sponsor Qatar Airways. © LLUIS GENE / AFP
Mais comment l'intox a-t-elle pu convaincre les médias pourtant très sérieux cette fois, de la presse italienne (La Gazetta dello Sport, La Reppubblica, Il Giornale...) à la presse anglo-saxonne (Eurosport, Dailymail, Mirror...) en passant par la presse française (L'Express, 20 minutes, Paris Match, le Huffington Post, LCI, Le Parisien, Europe 1, BFM-TV…) ? Car plus de quarante médias ont diffusé la soi-disant information, partagée des centaines de milliers de fois sur Facebook. Selon Les Décodeurs du Monde, l'intox est née d'une confusion avec une info bien réelle : la déclaration d'un procureur général aux Emirats arabes unis (et non en Arabie saoudite) comme quoi le soutien au Qatar sur internet était passible de 3 à 15 ans de prison et d'une amende de 136 000 dollars. Le site Russia Today, financé par le gouvernement russe, a extrapolé en supposant que la censure pourrait viser les supporteurs du FC Barcelone… Un feu vert à la rumeur.
Mais comment l'intox a-t-elle pu convaincre les médias pourtant très sérieux cette fois, de la presse italienne (La Gazetta dello Sport, La Reppubblica, Il Giornale...) à la presse anglo-saxonne (Eurosport, Dailymail, Mirror...) en passant par la presse française (L'Express, 20 minutes, Paris Match, le Huffington Post, LCI, Le Parisien, Europe 1, BFM-TV…) ? Car plus de quarante médias ont diffusé la soi-disant information, partagée des centaines de milliers de fois sur Facebook. Selon Les Décodeurs du Monde, l'intox est née d'une confusion avec une info bien réelle : la déclaration d'un procureur général aux Emirats arabes unis (et non en Arabie saoudite) comme quoi le soutien au Qatar sur internet était passible de 3 à 15 ans de prison et d'une amende de 136 000 dollars. Le site Russia Today, financé par le gouvernement russe, a extrapolé en supposant que la censure pourrait viser les supporteurs du FC Barcelone… Un feu vert à la rumeur.
© LLUIS GENE / AFP