Il aurait écarté les chefs du groupe de sécurité de l'Elysée

Un membre du GSPR, chargé de la sécurité du Président à l'extérieur de l'Elysée. © ALLARD POOL / SIPA
En garde à vue, Maxence Creusat, mis en examen avec deux autres policiers dans l'affaire, aurait donné plus d'informations sur le pouvoir de l'ex-responsable de la sécurité d'Emmanuel Macron. Selon des propos consultés par Le Monde, les chefs du GSPR, le Groupe de sécurité de la présidence de la République, auraient été "ostracisés par la présence de M. Benalla" à partir de l'élection d'Emmanuel Macron. Lors de l'audition du 19 septembre, Alexandre Benalla a tenté de se justifier : "Pendant la campagne présidentielle, nous avons travaillé en étroite collaboration avec les officiers du GSPR, je suis devenu une sorte de facilitateur entre les services". Avant cela, le Monde a rapporté que l'homme avait des relations tendues avec le  SDLP, Service de la protection des personnalités pendant la présidentielle. Dans un échange de mails, Alexandre Benalla aurait écrit que les  policiers pouvaient "se faire enculer" (sic).
En garde à vue, Maxence Creusat, mis en examen avec deux autres policiers dans l'affaire, aurait donné plus d'informations sur le pouvoir de l'ex-responsable de la sécurité d'Emmanuel Macron. Selon des propos consultés par Le Monde, les chefs du GSPR, le Groupe de sécurité de la présidence de la République, auraient été "ostracisés par la présence de M. Benalla" à partir de l'élection d'Emmanuel Macron. Lors de l'audition du 19 septembre, Alexandre Benalla a tenté de se justifier : "Pendant la campagne présidentielle, nous avons travaillé en étroite collaboration avec les officiers du GSPR, je suis devenu une sorte de facilitateur entre les services". Avant cela, le Monde a rapporté que l'homme avait des relations tendues avec le  SDLP, Service de la protection des personnalités pendant la présidentielle. Dans un échange de mails, Alexandre Benalla aurait écrit que les  policiers pouvaient "se faire enculer" (sic).
© ALLARD POOL / SIPA