"Il fallait l'appeler maître"

Image d'illustration. © Anton Gvozdikov / stock.adobe.com
Mounia R. (dont le nom avait été modifié en "Marie" par L'Express) a relaté devant les enquêteurs des faits ayant selon elle eu lieu le plus souvent dans des hôtels, en marge des conférences à succès de Tariq Ramadan. Comme les deux premières plaignantes, elle décrit des actes particulièrement violents et dégradants qui se seraient pour sa part répétés neuf fois. Europe 1, qui a pu la contacter, a relaté ses propos dès le mois de mars 2018. Comme Henda Ayari et "Christelle", elle dépeint alors des faits de soumission. "Il fallait que je lui obéisse, que je sois disponible 24H/24, que je fasse tout ce qu'il me disait, prendre des photos dans des positions de soumission, à genoux pour lui demander pardon, l'appeler maître", a-t-elle confié. Mounia dit regretter d'avoir pu éprouver des sentiments qui l'ont poussée à fréquenter Tariq Ramadan.
Mounia R. (dont le nom avait été modifié en "Marie" par L'Express) a relaté devant les enquêteurs des faits ayant selon elle eu lieu le plus souvent dans des hôtels, en marge des conférences à succès de Tariq Ramadan. Comme les deux premières plaignantes, elle décrit des actes particulièrement violents et dégradants qui se seraient pour sa part répétés neuf fois. Europe 1, qui a pu la contacter, a relaté ses propos dès le mois de mars 2018. Comme Henda Ayari et "Christelle", elle dépeint alors des faits de soumission. "Il fallait que je lui obéisse, que je sois disponible 24H/24, que je fasse tout ce qu'il me disait, prendre des photos dans des positions de soumission, à genoux pour lui demander pardon, l'appeler maître", a-t-elle confié. Mounia dit regretter d'avoir pu éprouver des sentiments qui l'ont poussée à fréquenter Tariq Ramadan.
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