Nantes : caillassages, voitures incendiées... Pourquoi cette montée de violence ?
Incendies de voitures, feux de poubelles, dégradations, la ville de Nantes a été touchée par des violences jeudi 7 et vendredi 8 novembre. La police affirme avoir procédé à cinq interpellations. Les actions ont eu lieu devant cinq lycées nantais. Certains ont dû fermer leurs portes. "Ces jeunes sont masqués cagoulés. On ne sait pas ce qu'il en est. On travaille avec la police pour comprendre ces événements. Et ce sont des événements scandaleux parce qu'on s'attaque à des biens communs ", a déclaré le recteur William Marois, cité par France 3 Pays de la Loire.
Les premières dégradations ont eu lieu devant le lycée Camus, jeudi matin. Les individus ont enflammé des poubelles et lancé des pavés sur les vitres de l'établissement. Les violences ont continué vendredi, touchant quatre autres lycées de Nantes : le lycée Carcouët, Les Bourdonnières, Monge-la-Chauvinière et le Sacré Cœur. Plusieurs voitures ont également été incendiées. Le rectorat a constaté des tentatives de blocage, des jets de projectiles, de cocktails Molotov et des feux de poubelles.
"Des appels à la violence sont actuellement relayés sur les réseaux sociaux", a déploré la présidente de la région Pays de la Loire, Christelle Morançais. Elle précise que la région " prendra en charge les services de gardiennage visant à sécuriser les établissements concernés durant le week-end ", relate Le Figaro. Le rectorat et la police affirment ne pas connaître les revendications de ces groupes d'individus. Vendredi dans l'après-midi, six personnes avaient été interpellées par la police.