5 ans de prison avec sursis

15 mars 2017 à Paris. Le syndicat des policiers français "Unité SGP Police FO" rassemblé devant le Palais de justice, pour protester contre la condamnation de Damien Saboundjian. © JACQUES DEMARTHON / AFP

Le policier Damien Saboundjian a été poursuivi pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner" devant les assises de Seine-Saint-Denis. Une peine passible, pour une personne dépositaire de l'autorité publique, de 20 ans de réclusion criminelle. Plusieurs dépositions de témoins contredisent le fait qu'Amine Bentounsi ait "braqué" ses poursuivants. Des expertises avancent aussi que l'homme a pu être touché pendant qu'il se retournait. Le 10 mars 2017, Damien Saboundjian est condamné à 5 ans de prison avec sursis, et cinq ans d'interdiction du port d'arme. Un verdict accueilli "sous les applaudissements d'une centaine de personnes" rapporte France 3. La cour d'appel a estimé que le policier n'avait pas tiré en état de légitime défense *. En première instance, il avait été acquitté par la cour. La décision de la justice en appel a scandalisé les syndicats de policiers.

* La légitime défense est une riposte "nécessaire, simultanée et proportionnelle"

Le policier Damien Saboundjian a été poursuivi pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner" devant les assises de Seine-Saint-Denis. Une peine passible, pour une personne dépositaire de l'autorité publique, de 20 ans de réclusion criminelle. Plusieurs dépositions de témoins contredisent le fait qu'Amine Bentounsi ait "braqué" ses poursuivants. Des expertises avancent aussi que l'homme a pu être touché pendant qu'il se retournait. Le 10 mars 2017, Damien Saboundjian est condamné à 5 ans de prison avec sursis, et cinq ans d'interdiction du port d'arme. Un verdict accueilli "sous les applaudissements d'une centaine de personnes" rapporte France 3. La cour d'appel a estimé que le policier n'avait pas tiré en état de légitime défense *. En première instance, il avait été acquitté par la cour. La décision de la justice en appel a scandalisé les syndicats de policiers. * La légitime défense est une riposte "nécessaire, simultanée et proportionnelle"
© JACQUES DEMARTHON / AFP