18 et 24 mois de prison avec sursis

7 janvier 2012 à Grasse. Une personne accroche un dessin lors d'un rassemblement en mémoire du jeune Abdelhakim Ajimi. © VALERY HACHE / AFP

D'après les expertises médicales menées, les gestes pratiqués par la police (clé d'étranglement, compression thoracique) l'ont été dans un cadre légal, mais trop longtemps et avec trop de force, d'où une mort par "asphyxie mécanique lente", rapporte 20 Minutes. Un décès qui rappelle celui de George Floyd en 2020.
D'où la question du président de la Cour du Tribunal de grande instance de Grasse, Franck Robail : "La persistance des techniques employées était-elle justifiée ? A quel moment les pressions auraient dû être relâchées ? Voilà les termes du débat". Les policiers seront condamnés pour homicide involontaire, à des peines de 18 et 24 mois de prison avec sursis.
Les avocats des prévenus, Me Blumenkranz et Me Baudoux, ont pour leur part jugé "la force des gestes proportionnelle à la rébellion d'Abdelhakim" et qu'il fallait faire "le procès d'une technique et d'un enseignement [au lieu de faire] de ces policiers les boucs émissaires".

D'après les expertises médicales menées, les gestes pratiqués par la police (clé d'étranglement, compression thoracique) l'ont été dans un cadre légal, mais trop longtemps et avec trop de force, d'où une mort par "asphyxie mécanique lente", rapporte 20 Minutes. Un décès qui rappelle celui de George Floyd en 2020. D'où la question du président de la Cour du Tribunal de grande instance de Grasse, Franck Robail : "La persistance des techniques employées était-elle justifiée ? A quel moment les pressions auraient dû être relâchées ? Voilà les termes du débat". Les policiers seront condamnés pour homicide involontaire, à des peines de 18 et 24 mois de prison avec sursis. Les avocats des prévenus, Me Blumenkranz et Me Baudoux, ont pour leur part jugé "la force des gestes proportionnelle à la rébellion d'Abdelhakim" et qu'il fallait faire "le procès d'une technique et d'un enseignement [au lieu de faire] de ces policiers les boucs émissaires".
© VALERY HACHE / AFP