Manifestations et victimes multiples

17 octobre 2011 à Paris, lors du 50e anniversaire de la manifestation sanglante du 17 octobre 1961. © SEVGI / SIPA

Parmi les violences policières reconnues recensées en France ces dernières décennies, on trouve également les multiples victimes enregistrées lors de certaines manifestations. Celle du 17 octobre 1961 à Paris, en pleine période d'attentats, est emblématique. Elle est alors organisée clandestinement par la fédération de France du FLN (Front de libération nationale, un parti politique algérien créé en 1954 pour obtenir de la France l'indépendance de l'Algérie). Bien que pacifique, le rassemblement est réprimé dans le sang par la police française : le bilan humain du 17 octobre 1961 est estimé entre 32 et plus de 300 morts [la repression se poursuit dans les centres d'internement, au-delà de la nuit du 17 octobre]. D'abord considéré comme l'un des nombreux épisodes de la guerre d'Algérie, la "sanglante répression" sera reconnue au nom de la République par François Hollande, en 2012.

Parmi les violences policières reconnues recensées en France ces dernières décennies, on trouve également les multiples victimes enregistrées lors de certaines manifestations. Celle du 17 octobre 1961 à Paris, en pleine période d'attentats, est emblématique. Elle est alors organisée clandestinement par la fédération de France du FLN (Front de libération nationale, un parti politique algérien créé en 1954 pour obtenir de la France l'indépendance de l'Algérie). Bien que pacifique, le rassemblement est réprimé dans le sang par la police française : le bilan humain du 17 octobre 1961 est estimé entre 32 et plus de 300 morts [la repression se poursuit dans les centres d'internement, au-delà de la nuit du 17 octobre]. D'abord considéré comme l'un des nombreux épisodes de la guerre d'Algérie, la "sanglante répression" sera reconnue au nom de la République par François Hollande, en 2012.
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