"Pour les policiers, le droit commun doit s'appliquer"

25 novembre 2008 à Villiers-le-Bel. Marche silencieuse en mémoire de Laramy et Moushin. © NIKO / SIPA

Mais le tribunal a également souligné dans son jugement les "torts partagés" du policier et des deux adolescents : non-destinée à la route, la mini-moto n'avait ni freins ni éclairage et roulait à une vitesse supérieure à la limite autorisée. Ils ne portaient pas non plus de casque, et avaient omis de respecter une priorité à droite. L'avocat des familles des victimes, Me Jean-Pierre Mignard, avait pour autant conclu au moment du délibéré : "Le message, c'est que, pour les policiers, ce doit être toujours le droit commun qui doit s'appliquer".

Mais le tribunal a également souligné dans son jugement les "torts partagés" du policier et des deux adolescents : non-destinée à la route, la mini-moto n'avait ni freins ni éclairage et roulait à une vitesse supérieure à la limite autorisée. Ils ne portaient pas non plus de casque, et avaient omis de respecter une priorité à droite. L'avocat des familles des victimes, Me Jean-Pierre Mignard, avait pour autant conclu au moment du délibéré : "Le message, c'est que, pour les policiers, ce doit être toujours le droit commun qui doit s'appliquer".
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