"Il n'y a pas de traitement miracle"...

Prise en charge d'un patient Covid-19 en unité de soins intensifs, à Naples, en Floride, le 9 août 2021. © USA Today Network/Sipa USA/SIPA

Le nombre de candidats-traitements en lice prête à l'optimisme, mais "la montagne risque d'accoucher d'une souris" prévenait Mathieu Molimard, chef du service de pharmacologie médicale du CHU de Bordeaux, dans le Journal du Dimanche le 5 septembre : "Il n'y a pas de traitement miracle : contre la réaction inflammatoire, on réduit à chaque fois le risque de 10 à 30%, ce n'est pas mirobolant. Rien à voir avec les 80-90% du vaccin." Benjamin Davido, infectiologue à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches, est du même avis : "Les gens s'imaginent qu'on va arroser n'importe qui avec un traitement miraculeux, ce n'est pas du tout ça ! Ce sont des situations de niche, où ces médicaments ont un bénéfice à une étape très particulière de la maladie et chez une population spécifique". 

Le nombre de candidats-traitements en lice prête à l'optimisme, mais "la montagne risque d'accoucher d'une souris" prévenait Mathieu Molimard, chef du service de pharmacologie médicale du CHU de Bordeaux, dans le Journal du Dimanche le 5 septembre : "Il n'y a pas de traitement miracle : contre la réaction inflammatoire, on réduit à chaque fois le risque de 10 à 30%, ce n'est pas mirobolant. Rien à voir avec les 80-90% du vaccin." Benjamin Davido, infectiologue à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches, est du même avis : "Les gens s'imaginent qu'on va arroser n'importe qui avec un traitement miraculeux, ce n'est pas du tout ça ! Ce sont des situations de niche, où ces médicaments ont un bénéfice à une étape très particulière de la maladie et chez une population spécifique". 
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