DIRECT. Marche du 16 octobre : 140 000 manifestants selon les organisateurs, 30 000 pour la police

DIRECT. Marche du 16 octobre : 140 000 manifestants selon les organisateurs, 30 000 pour la police MANIFESTATION 16 OCTOBRE. Une manifestation "contre la vie chère" et contre "l'inaction climatique" est organisée ce dimanche à Paris par la Nupes et ses alliés, qui revendiquent 140 000 manifestants. La préfecture de police en dénombre 30 000.

L'essentiel
  • Une grande marche "contre la vie chère et l'inaction climatique" est organisée par la Nupes ce dimanche 16 octobre 2022 après-midi, de la place de la Nation à celle de la Bastille, à Paris. Alors que la manifestation débute, Jean-Luc Mélenchon a estimé qu'"une sorte de Front populaire", se dessinait.
  • Les manifestants réclament des augmentations de salaire, mais aussi une politique en faveur du climat, l'abandon des projets de réforme des retraites et de l'assurance-chômage et plus généralement contestent la politique d'Emmanuel Macron. La marche du 16 octobre se veut aussi une démonstration de force de Jean-Luc Mélenchon et de ses troupes, moins de quatre mois après leur percée aux élections législatives.
  • Environ 2000 policiers et gendarmes ont été mobilisés par crainte de débordements. Selon plusieurs médias dont France info et BFMTV, la présence de 400 à 500 extrémistes est redoutée par les autorités. Une note du Renseignement territorial évoquerait des personnes de l'ultra gauche ou des "gilets jaunes ultra". Les organisateurs de la marche revendiquent 140 000 manifestants, dimanche 16 octobre, tandis que la préfecture de police en a compté 30 000.
En direct

18:20 - La marche du 16 octobre arrive à la place de la Bastille

FIN DU DIRECT - La marche contre la vie chère et l'inaction climatique arrive à la place de la Bastille, dimanche 16 octobre, pour la fin de la manifestation. Les devantures de certains magasins ont été dégradées, mais aucun débordement n'a eu lieu. Le nombre de manifestants oscille entre 30 000 et 140 000 selon les chiffres de la préfecture de police ou des organisateurs.

18:00 - Jean-Luc Mélenchon estime qu'Emmanuel Macron est "dans une situation d'impasse"

Lors de la marche contre la vie chère et l'inaction climatique, qui a eu lieu dimanche 16 octobre, la politique d'Emmanuel Macron et ses projets ont été critiqués. Ainsi, Jean-Luc Mélenchon a affirmé que le chef de l'État est "en bout de course". Il s'est expliqué devant plusieurs journalistes. "Il est dans une situation d'impasse [...] le 49.3 dont il nous menace est autant fait contre sa propre majorité parlementaire que contre les oppositions", assure le leader de la Nupes.

17:40 - La bataille des chiffres commence pour la marche du 16 octobre

Comme lors de chaque manifestation, les chiffres donnés par les organisateurs, dimanche 16 octobre, sont bien supérieurs à ceux délivrés par les autorités. Ainsi, alors que les associations et partis politiques à l'origine de la marche contre la vie chère et l'inaction climatique dénombrent 140 000 manifestants, la préfecture de police en compte 30 000, selon une information de BFM TV

17:20 - 2000 policiers et gendarmes sont mobilisés

À l'occasion de la marche contre la vie chère et l'inaction climatique, qui se déroule dimanche 16 octobre, 2000 gendarmes et policiers sont mobilisés, rapporte BFM TV. La manifestation se déroule dans le calme, alors que les autorités craignaient la venue de partisans d'ultra-gauche et d'ultra gilets jaunes.

17:00 - L'impressionnante foule de la marche du 16 octobre

Sur son compte Twitter, Jean-Luc Mélenchon, le chef de file de la Nupes, a partagé les impressionnantes photos du cortège de la marche contre la vie chère et l'inaction climatique, qui a lieu à Paris, dimanche 16 octobre. Les organisateurs estiment le nombre de manifestants à 140 000.

16:40 - Quels sont les cinq espaces de revendications de la marche ?

Le cortège de la marche du 16 octobre comprend cinq espaces de revendications. L'un pour la retraite à 60 ans, un pour l'augmentation des salaires, un autre pour une allocation autonomie de 1 100 euros pour les jeunes. Le quatrième concerne le blocage des prix et le dernier porte sur la taxation des superprofits et la bifurcation écologique.

16:21 - Les organisateurs de la marche revendiquent 140 000 participants

Selon une information relayée par Franceinfo, les organisateurs de la marche du 16 octobre revendiquent 140 000 manifestants dans les rues de Paris, ce dimanche 16 octobre. Une note des services de renseignement, qui avait fuité dans la semaine, indiquait que les autorités attendaient 30 000 personnes pour cette marche contre la vie chère et l'inaction climatique.

16:00 - "Ne laissez pas votre place au combat à d'autres", affirme Jean-Luc Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon appelle les manifestants de la marche du 16 octobre à participer à la grève du mardi 18 octobre : "N'y manquez pas, ne laissez pas votre devoir et votre place au combat à d'autres". Le chef de file de la Nupes, qui a pris la parole depuis la tribune, a affirmé que "l'unité populaire est la solution à la crise ouverte".

15:40 - Pour Jean-Luc Mélenchon, la marche du 16 octobre dessine "une sorte de Front populaire"

"L'indéniable succès de cette marche donne du courage et la secousse va aller en profondeur dans les institutions", estime Jean-Luc Mélenchon, présent à la marche contre la vie chère et l'inaction climatique, dimanche 16 octobre. Le chef de file de la Nupes attend une semaine de mobilisation avec la grève générale, prévue mardi 18 octobre. "Il se dessine, dans la réalité du moment, une sorte de Front populaire", a-t-il affirmé.

15:20 - Clémence Guetté, députée LFI, souhaite que la marche soit "une démonstration de force"

"L'idée, c'est de faire une démonstration de force", affirme Clémence Guetté, députée et vice-présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, interrogée par BFM TV, durant la marche contre la vie chère et l'inaction climatique, dimanche 16 octobre. Elle juge cette manifestation "complémentaire" aux travaux menés à l'Assemblée nationale et souhaite prolonger la discussion dans la rue. 

15:00 - Annie Ernaux présente à la marche du 16 octobre

La lauréate du prix Nobel de littérature, Annie Ernaux, est aux côtés de Jean-Luc Mélenchon pour la marche du 16 octobre, contre la vie chère et l'inaction climatique, qui se déroule à Paris. L'écrivaine fait partie des multiples personnalités qui ont signé l'appel à la manifestation.

14:40 - François Ruffin s'exprime lors de la marche du 16 octobre

Le député La France insoumise, François Ruffin, s'exprime depuis le cortège de la marche contre la vie chère et l'inaction climatique, dimanche 16 octobre. "On n'est pas là pour des miracles. On est là pour réclamer de la décence commune", affirme-t-il, critiquant les profits des multinationales et le "gavage pour le haut et un rationnement pour le bas".

14:20 - L'action gouvernementale critiquée durant la marche du 16 octobre

Fabien Gay, sénateur communiste et directeur du journal L'Humanité, est présent à la marche contre la vie chère et l'inaction climatique, il critique l'inaction gouvernementale et demande une augmentation des salaires. "Le gouvernement est occupé à toute autre chose, il a commencé un texte sur l'assurance chômage pour encore baisser les allocations", explique-t-il. Le sénateur s'oppose également à la réforme des retraites.

14:01 - Les manifestants rassemblés pour la marche contre la vie chère et l'inaction climatique

Les manifestants de la marche contre la vie chère et l'inaction climatique sont rassemblés sur la place de la Nation à Paris, dimanche 16 octobre. Les différents cortèges se dirigeront vers la place de la Bastille. La France insoumise, qui fait partie des organisateurs, est déjà en place, tout comme de nombreux manifestants. 30 000 personnes sont attendues.

13:40 - François Ruffin veut redonner de l'ardeur aux militants

La marche du 16 octobre contre la vie chère et l'inaction climatique, prévue à Paris, "est une remise en route", affirme François Ruffin, député LFI, invité de l'émission Questions politiques, dimanche 16 octobre. "Il s'agit de remettre de l'ardeur dans les cœurs, pour que bien sûr ça s'étende", explique-t-il. Il souhaite une politique en faveur du monde du travail avec une indexation des salaires sur l'inflation.

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Quel est le parcours de la marche à Paris ?

Le rendez-vous pour la marche contre la vie chère et l'inaction climatique a été fixé le dimanche 16 octobre, à 14 heures, à la place de la Nation. Le trajet prévu, jusqu'à la place de la Bastille, correspond à un parcours d'environ 2km dans la capitale. Le cortège a été réparti en quatre chars divisés par thématique sociale : la vie chère, le climat, les retraites, et la jeunesse.

Pour réunir un grand nombre d'opposants "aux inactions du gouvernement", la Nupes a mis en place de nombreux bus dans toute la France pour acheminer les manifestants à Paris. Certains départs pour la capitale ont eu lieu dès le samedi 15 octobre, en soirée. Le prix du billet de bus a été adapté en fonction du "niveau de revenus" des manifestants, ont fait savoir les organisateurs.

Qui sont les participants de la manifestation du 16 octobre ?

La marche du 16 octobre est une initiative lancée par la Nupes, coalition de partis de gauche constituée lors des dernières élections législatives autour de la France insoumise (LFI) de Jean-Luc Mélenchon, avec Europe Écologie - Les Verts (EELV), le Parti communiste français (PCF) et le Parti socialiste (PS). En discussion depuis la rentrée, cette marche a reçu, le dimanche 9 octobre, le soutien d'une soixantaine de personnalités publiques, dans une tribune parue dans le JDD. "Face à l'extrême-marché qui corrompt tout, face à l'extrême droite qui tire parti de la désolation pour avancer ses pions racistes, sexistes et liberticides, nous appelons à unir nos forces dans la rue et à marcher ensemble", ont ainsi expliqué, entre autres, les signataires, dont fait partie la nouvelle prix Nobel de Littérature Annie Ernaux. Et d'ajouter : "Personnalités engagées, du monde de la culture, des sciences, des mouvements sociaux, que nous soyons anticapitalistes, communistes, écologistes, insoumis, socialistes, nous marcherons le 16 octobre prochain à Paris, contre la vie chère et l'inaction climatique." 

Philippe Martinez, leader de la CGT, a fait savoir que son syndicat ne participerait à la marche du 16 octobre, une grève générale étant prévue le mardi 18 octobre par la centrale syndicale. Outre la CGT, très peu de grandes organisations syndicales ont indiqué qu'elles allaient manifester dimanche. A titre individuel, environ 700 syndicalistes ont en revanche appelé à venir défiler lors de cette grande marche contre la politique gouvernementale. Ont répondu présents la secrétaire confédérale de la CGT, Céline Verzeletti, mais aussi des syndicalistes Force ouvrière, des représentants de la SNCF, urgentistes… Jean-Luc Mélenchon en a appelé pour sa part à la mobilisation de "tout le peuple" - "pas seulement les salariés qui peuvent faire grève (à juste titre), mais aussi les chômeurs avec et sans allocations, les retraités, les étudiants, les lycéens, les précaires, les saisonniers, etc."

Quelles sont les revendications de la manifestation du 16 octobre ?

Parmi les revendications, les manifestants demandent une hausse des salaires et des minimas sociaux, un blocage des prix de l'énergie et des prix de produits de première nécessité ainsi qu'un gel des loyers. Une taxation des superprofits et des investissements massifs dans la "bifurcation" écologique font également partie des réclamations. Concernant l'écologie, la marche demande un développement bien plus énergique et radical des réseaux de transports en commun, l'isolation des logements, la conversion vers une agriculture écologique et le déploiement des énergies renouvelables. De plus, cette marche s'oppose à la réforme de l'assurance-chômage et à celle des retraites. Jean Luc-Mélenchon a indiqué sur son blog que la marche du 16 octobre était une "mise en cause globale de la politique du régime macroniste".

L'inaction climatique du gouvernement est également critiquée par les organisateurs de la marche. "Les prix explosent et les fins de mois sont de plus en plus difficiles, [...] la planète brûle et l'eau manque. Mais le gouvernement [...] poursuit une politique antiécologique qui met en danger l'avenir même de notre écosystème", dénonce l'appel à la manifestation. Cette initiative nationale s'inscrit dans la continuité des manifestations qui ont eu lieu les 22 et 29 septembre ainsi que la mobilisation climat du 23 septembre. 

La jeunesse insoumise est également mobilisée lors de cette manifestation, dans un communiqué de presse, plusieurs mesures sont réclamées : "allocation d'autonomie, SMIC à 1600 €, blocage des prix pour l'énergie et les produits de premières nécessité". Parmi les jeunes signataires de ce rassemblement sont cités "Jeunes insoumis, Jeunes écologistes, Jeunes Génération, Jeunes socialistes"...