Les nappes phréatiques sont actuellement au plus bas. Mi-février, trois quarts de ces nappes se trouvaient sous la moyenne. "On est partis d'un niveau tellement bas et sec, à la suite de la sécheresse de l'an dernier, qu'il aurait fallu un hiver nettement excédentaire" en précipitations pour humidifier de nouveau les sols, souligne auprès de France Info le climatologue chez Météo France Simon Mittelberger. C'est en effet en hiver que les nappes phréatiques doivent à tout prix se remplir, si elles ne l'ont pas déjà fait en automne : typiques de ces deux saisons, les "pluies douces" peuvent être absorbées par la végétation et alimenter les sols puis les nappes. Les précipitations d'après l'hiver ne font, elles, que ruisseler en surface jusqu'à la mer...
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