Les pièges à éviter pour être bien remboursé de vos frais de santé Consulter le médecin traitant référent en priorité

La réforme de l'assurance maladie d'août 2004 a institué le statut de médecin traitant. Depuis cette date, chaque personne inscrite à la Sécurité sociale a la possibilité de choisir le professionnel de santé qui sera son médecin traitant et de le déclarer à la Sécurité sociale.

En consultant votre médecin traitant, vous bénéficiez d'un remboursement de 70 % par la Sécurité sociale

En effectuant cette démarche, l'avantage est, qu'en plus de bénéficier d'un suivi médical personnalisé et cohérent, le fait de consulter ce professionnel lorsque vous êtes malade vous permet d'être mieux remboursé qu'en sollicitant un autre médecin. Si vous n'avez pas déclaré de médecin traitant ou que vous en consultez un autre, le taux de remboursement passe ainsi de 70 à 30 % du montant de la consultation. On dit alors que vous n'entrez pas dans le parcours de sois coordonné. Il convient donc d'être vigilant lorsque vous déménagez et que vous changez de région, de ville ou même de quartier. Si le cabinet médecin traitant que vous aviez désigné devient trop éloigné de votre domicile, vous avez la possibilité de faire une nouvelle déclaration pour désigner un nouveau professionnel de santé plus proche de chez vous.

Les consulattions de médecins non conventionnés ne sont pas remboursées

Autre point de vigilance lorsque vous consultez un professionnel de santé : le recours à un spécialiste. Suite à une visite chez votre médecin traitant, il est possible que ce dernier vous oriente, en fonction de votre pathologie, vers un confrère plus spécialisé, par exemple un kinésithérapeute, un podologue... Mais il ne vous indique pas forcément que ce spécialiste est non conventionné, autrement dit qu'il pratique des honoraires libres. Or, ces consultations chez un médecin non conventionné ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale. Dans ce cas, seule votre mutuelle peut éventuellement vous permettre d'être remboursé partiellement ou totalement, en fonction des garanties dont vous disposez. Pour éviter un malentendu, n'hésitez donc pas à échanger avec votre médecin traitant pour voir s'il n'existe pas d'autres solutions moins onéreuses.