Investir en actions : se préparer à 2010 Les risques qui peuvent influencer les actions dans les prochaines semaines

L'abandon brutal d'une politique monétaire souple constitue un risque majeur. Habituellement, la Réserve fédérale attend qu'une amélioration durable intervienne sur le marché de l'emploi avant de procéder à un resserrement monétaire. Cependant, vu les capacités excédentaires du marché de l'emploi et l'écart de production, il ne devrait pas y avoir d'impact avant la deuxième moitié de l'année 2010. Second risque, la crise actuelle à Dubaï rappelle que l'économie reste truffée de dettes qui doivent être résorbées de façon ordonnée et conséquente.

Les réductions de coûts ne peuvent pas durer éternellement, puisqu'en fin de compte, chacun est le client de quelqu'un d'autre.

Le troisième risque majeur, et le plus connu, réside dans la situation sur le marché de l'emploi. De nombreuses sociétés ont résisté en effectuant des coupes sombres dans leurs coûts, principalement la masse salariale. Toutefois, les réductions de coûts ne peuvent pas durer éternellement, puisqu'en fin de compte, chacun est le client de quelqu'un d'autre. Une reprise pérenne repose sur un niveau de rentabilité solide et comme le disait Helmut Schmidt dans les années 80, les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emplois d'après-demain. Le risque d'une reprise sans emploi est donc relativement exagéré.