Fonds garantie ou à promesse : un grand retour à forte prise de risque

DoubleO, Benefic... Ces doux noms doivent vous rappeler quelque chose. Ce sont des fonds à promesse qui ont défrayé la chronique après l'éclatement de la première bulle Internet dans le début des années 2000. Ils sont de retour. Fini les noms exotiques. Fini les brochures évitant de présenter les risques pris ou les argumentaires commerciaux litigieux. La formule du produit reste la même mais grâce aux directives de l'Autorité des marchés financiers, la présentation est plus transparente en mettant clairement en avant les modalités de perte de capital le cas échéant. Mais ils gardent un défaut, qui est le cœur du produit : un excès de confiance dans les scénarios sur lesquels s'appuie la meilleure rémunération possible. Même s'il existe une garantie de capital, la déception risque à nouveau d'être au rendez-vous.

 Rendement 2014 espéré : de 0 à 3,90 % nets d'impôts