Que faire des biens reçus en héritage ? Vendre un bien reçu en héritage

Vous avez décidé de vendre un bien reçu dans le cadre d'une succession. Il s'agit a priori d'une opération simple. Pour des objets ou des meubles, l'opération pose effectivement peu de problème si ce n'est la nécessité de trouver un acheteur. Logique. Vous devez tout de même prêter attention aux éventuelles taxes prévues ici et là. Il s'agit par exemple de la taxation des plus-values sur l'or. Les titres comme les actions sont également soumis à imposition si vous les revendez en dégageant une plus-value.

Pour le cas d'un bien immobilier, l'impôt sur les plus-values-immobilières s'applique aussi. Il a d'ailleurs été durci au 1er janvier 2012 avec notamment un passage des prélèvements sociaux de 12,30 à 13,50 % et des cas d'exonération moins nombreux. Avant de vendre, vous devez donc vous assurer que vous pourrez assumer ces frais, même si le produit de la vente vous permettra logiquement d'y faire face. Ayez également à l'esprit que la vente d'une maison ou d'un appartement n'est pas forcément chose aisée. Il se peut que le marché, dans la zone où se situe le logement, soit peu propice : délai de vente long, prix à la baisse, beaucoup de bien mise en vente... Il faut donc se préparer à faire des efforts et consacrer du temps à cette opération.

L'accord de tous les indivisaires nécessaire pour la vente

La vente du bien immobilier n'est possible que si vous seul en héritez la pleine propriété. Les choses se compliquent dans le cas où vous êtes plusieurs à hériter du même bien. Vous vous trouvez dans ce que l'on appelle un cas d'indivision. Dans cette situation, la vente n'est possible qu'avec l'accord de tous les indivisaires. Or, si un seul des indivisaires ne souhaite pas vendre le bien, même s'il est minoritaire, cela crée une situation de blocage et vous oblige à conserver le bien. A vous de trouver les bons arguments pour le lever se barrage. Une autre solution consiste à vendre votre part dans la maison à l'un des autres héritiers ou à l'héritier qui refuse son accord pour la vente.