Stéphane Grégoir, professeur d'économie (EDHEC) : "Les transactions immobilières devraient se contracter"

Stéphane Grégoir, professeur d'Economie à l'EDHEC © DR
"Le marché de l'immobilier n'est pas un marché standard. Ce sont des biens peu liquides qui s'y échangent. De plus, l'information sur la situation des marchés très localisés y est parcellaire et souvent asymétrique. Aussi, le marché de l'immobilier est naturellement sensible à une augmentation des incertitudes, une mauvaise orientation des anticipations quant à l'évolution de l'emploi et du revenu, une réduction des avantages fiscaux, une augmentation du coût du financement et une réduction sur le passé proche des rendements locatifs qu'ils génèrent du fait de prix élevés et de loyers plus régulés qui n'ont pas connu des évolutions similaires. Aujourd'hui, ces facteurs sont réunis. Ils pèseront sur l'évolution des prix et du volume des transactions qui devraient se contracter malgré la demande d'actifs réels face à l'incertitude sur la monnaie."

 Acheter ou vendre dans un marché immobilier baissier

"Le marché de l'immobilier n'est pas un marché standard. Ce sont des biens peu liquides qui s'y échangent. De plus, l'information sur la situation des marchés très localisés y est parcellaire et souvent asymétrique. Aussi, le marché de l'immobilier est naturellement sensible à une augmentation des incertitudes, une mauvaise orientation des anticipations quant à l'évolution de l'emploi et du revenu, une réduction des avantages fiscaux, une augmentation du coût du financement et une réduction sur le passé proche des rendements locatifs qu'ils génèrent du fait de prix élevés et de loyers plus régulés qui n'ont pas connu des évolutions similaires. Aujourd'hui, ces facteurs sont réunis. Ils pèseront sur l'évolution des prix et du volume des transactions qui devraient se contracter malgré la demande d'actifs réels face à l'incertitude sur la monnaie."  Acheter ou vendre dans un marché immobilier baissier
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