Maël Bernier, directrice de la communication (Empruntis) : "Des acheteurs moins nombreux, des baisses de prix limitées"

"Le marché de l'immobilier 2012 devrait démarrer très calmement. Entre l'attentisme traditionnel lié aux élections présidentielles, le durcissement par les banques des conditions d'octroi et le climat anxiogène lié à la crise, les futurs acheteurs seront moins nombreux qu'en 2011. Néanmoins, les baisses seront limitées aux biens de moindre valeur ou précédemment surévalués et situés loin des centres d'activités. Dans les zones dites tendues, si la demande est en baisse, elle restera forte. Et le déficit entre l'offre et la demande est encore trop important pour entraîner une baisse notable des prix. Du côté des banques, les taux sont inexorablement orientés à la hausse mais elle sera progressive. Les banques redoublent de prudence. La distribution des crédits se durcit : apport nécessaire et fin des durées longues notamment."

 Acheter ou vendre dans un marché immobilier baissier