La CGT

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT. © Jacques Witt/SIPA
La CGT est un des syndicats fermement opposés à la réforme des retraites de l'exécutif, et les raisons de cette farouche opposition sont nombreuses. Le syndicat estime tout d'abord que le système de retraite actuel est parfaitement viable. "Le président de la République a décidé, par idéologie pure, de l'anéantir", dénonce-t-il. Quelles sont les raisons de la colère ? On peut en dénombrer deux essentielles : 
  • Pour la CGT, le système par points "fera baisser les pensions". Le syndicat en tient pour preuve que l'intégralité de la carrière sera prise en compte dans le calcul des droits, et non plus les 25 meilleures années pour les salariés et les 6 derniers mois pour les fonctionnaires. En ce sens, le syndicat occulte les propositions du gouvernement relatives à la solidarité (des points pourraient être attribués pour les périodes d'inactivité subies, par exemple). 
  • Autre sujet de controverse : l'âge de départ à la retraite. L'âge légal devrait en théorie toujours être fixé à 62 ans. D'autres pistes sont toutefois sur la table pour inciter les Français à travailler plus longtemps (l'âge pivot et l'allongement de la durée de cotisation). Pour la CGT, il n'en est pas question : le syndicat réclame même le recul de l'âge légal à 60 ans et la prise en compte des études "pour que les générations futures ne soient pas contraintes de partir à 70 ans". 
La CGT est un des syndicats fermement opposés à la réforme des retraites de l'exécutif, et les raisons de cette farouche opposition sont nombreuses. Le syndicat estime tout d'abord que le système de retraite actuel est parfaitement viable. "Le président de la République a décidé, par idéologie pure, de l'anéantir", dénonce-t-il. Quelles sont les raisons de la colère ? On peut en dénombrer deux essentielles : 
  • Pour la CGT, le système par points "fera baisser les pensions". Le syndicat en tient pour preuve que l'intégralité de la carrière sera prise en compte dans le calcul des droits, et non plus les 25 meilleures années pour les salariés et les 6 derniers mois pour les fonctionnaires. En ce sens, le syndicat occulte les propositions du gouvernement relatives à la solidarité (des points pourraient être attribués pour les périodes d'inactivité subies, par exemple). 
  • Autre sujet de controverse : l'âge de départ à la retraite. L'âge légal devrait en théorie toujours être fixé à 62 ans. D'autres pistes sont toutefois sur la table pour inciter les Français à travailler plus longtemps (l'âge pivot et l'allongement de la durée de cotisation). Pour la CGT, il n'en est pas question : le syndicat réclame même le recul de l'âge légal à 60 ans et la prise en compte des études "pour que les générations futures ne soient pas contraintes de partir à 70 ans". 

© Jacques Witt/SIPA