Cette petite ligne doit être vérifiée avant de signer un contrat de travail : elle peut faire perdre de l'argent

Cette petite ligne doit être vérifiée avant de signer un contrat de travail : elle peut faire perdre de l'argent Plusieurs centaines d'euros peuvent être perdus par mégarde.

En France, trois millions de personnes n'ont pas d'emploi, selon les derniers chiffres publiés, et la plupart d'entre eux (83%) recherche activement un travail. Une quête qui n'est pas toujours évidente, les aspirations se heurtant bien souvent à la réalité des offres disponibles. De plus, avec les règles de France Travail (le nouveau nom de Pôle emploi), le chômage ne peut être perçu que durant une période bien précise, laquelle varie de 18 à 27 mois maximum en fonction de l'âge. De quoi pousser les allocataires à vite trouver un job. Mais dans la précipitation, un important détail à vérifier peut vite être oublié.

Lorsqu'un contrat à durée déterminée se termine et n'est pas renouvelé, le salarié perçoit, en plus de son dernier salaire, une indemnité de fin de contrat, également appelée "Prime de précarité". La règle générale veut que le montant soit égal à 10% du montant brut perçu par le salarié. Par exemple, pour une personne qui gagne 1500 euros net par mois (soit 1923 euros brut) dans le cadre d'un CDD de six mois, son indemnité sera de 1153,80 euros (1923x6*10%). Mais cette règle n'est pas valable pour tout le monde et certains peuvent en faire les frais.

Un autre calcul peut s'appliquer en fonction du métier exercé, pouvant faire baisser le montant de cette prime. Certaines entreprises ne sont tenues de ne verser que 6% du total brut perçu par le salarié. Dans notre exemple, cela reviendrait à ne toucher finalement que 692,28 euros, soit environ 460 euros de moins. Une perte significative, surtout lorsque l'on se retrouve sans emploi après la fin du CDD. Ce manque à gagner est toutefois compensé par le paiement, par l'entreprise, d'un bilan de compétences pour son ex-salarié et d'un accès simplifié à la formation professionnelle. L'objectif : permettre de vite retrouver un emploi en acquérant de nouvelles compétences.

Pour éviter cette mauvaise surprise, il est nécessaire de se renseigner sur la convention collective du secteur dans lequel vous allez travailler. Pour cela, il suffit de demander le nom de la convention lors d'un entretien d'embauche, celle-ci apparaissant également obligatoirement sur le contrat de travail. Ensuite, ce site du gouvernement permet en deux clics de savoir si la branche est concernée par cette indemnité plus faible. Pour être sûr, il ne faut également pas hésiter à poser directement la question au service RH de la société.

A titre d'exemple, tous les métiers liés à la convention collective des "Prestataires de services dans le domaine du secteur tertiaire" sont concernés. Il s'agit, entre autres, des standardistes, agents et hôtesses d'accueil, de certains employés administratifs, secrétaires ou autres commerciaux.