2 millions de Français doivent payer cette taxe et elle a encore augmenté – ce n'est pas le foncier

2 millions de Français doivent payer cette taxe et elle a encore augmenté – ce n'est pas le foncier Le paiement s'effectue au plus tard fin septembre.

Et une facture de plus ! Septembre n'en manquait déjà pas, entre l'impôt sur le revenu et la taxe foncière, mais certains Français ne doivent pas oublier de s'acquitter d'une toute autre taxe, bien plus méconnue, et tout autant obligatoire. Surtout, comme le reste, elle a aussi augmenté. Une hausse dans la plus grande discrétion, alors que deux millions de Français doivent la régler tous les ans. Si certains sont déjà passés à la caisse, d'autres ne doivent pas oublier cette échéance pour s'éviter une mauvaise surprise.

Inutile de fouiller votre courrier, vote boîte e-mail ou votre espace personnel sur le site des impôts, ce n'est pas l'administration fiscale qui vous réclame encore de l'argent. Cette fois, c'est au tour du Centre régional des œuvres universitaires et scolaires de vous demander de payer. Autrement dit, le Crous.

Tous les ans, l'organisme qui régit la vie étudiante (logement, restauration, bourse) collecte une taxe. Celle-ci est reversée aux universités et autres établissements d'enseignement supérieur afin de financer diverses actions de la vie étudiante (culturelles, sportives, sociales, sanitaires, préventives ou encore psychologiques) : il s'agit de la Contribution de vie étudiante et de campus (CVEC).

Le paiement est obligatoire car, sans celui-ci, il n'est pas possible de finaliser son inscription pour l'année universitaire à venir. Son acquittement ne concerne donc que les étudiants en études supérieures et ne doit donc pas être pris à la légère. Pourtant, alors que le coût de la vie étudiante grimpe d'année en année, la somme à régler est de plus de 100 euros : 103 euros exactement, soit 3% de plus que l'année dernière (100€), la hausse étant calculée sur l'inflation de l'année civile précédente. Payable en espèces ou en chèque, elle doit être réglée au moment de son inscription. La date limite dépend donc du calendrier fixé par chaque établissement.

Toutefois, quelques cas d'exonérations existent. Les boursiers sur critères sociaux, bénéficiaires d'une allocation annuelle accordée dans le cadre des aides spécifiques annuelles, les étudiants réfugiés, les étudiants bénéficiaires de la protection subsidiaire, ainsi que les étudiants enregistrés en qualité de demandeurs d'asile et disposant du droit de se maintenir sur le territoire sont dispensés de cette taxe.